Quand on parle de PlaysOut, un terme utilisé dans la communauté crypto pour décrire un projet qui a été lancé avec du hype, attiré des investisseurs, puis abandonné sans laisser de trace. Ce n’est pas un protocole, ni une technologie, ni même un token — c’est un échec planifié. C’est ce qui arrive quand un projet ne vise qu’à collecter des fonds, puis disparaît dans le silence. Beaucoup de tokens comme Daylight Protocol ($DAYL), un jeton avec un volume de trading à zéro et aucune équipe active, ou [Fake] Test (TST), un token inventé sur un domaine bidon pour tromper les débutants, sont des exemples classiques de PlaysOut.
Les PlaysOut ne sont pas des erreurs. Ce sont des stratégies. Ils se cachent derrière des noms qui ressemblent à des projets sérieux : AINBNB, un token qui imite Airbnb pour piéger ceux qui cherchent des opportunités liées à la marque, ou encore UBERon, un token qui prétend représenter une action Uber, mais qui n’a aucun lien avec la société réelle. Ce qui les unit ? Une campagne marketing bruyante, des promesses de rendements fous, et une absence totale de transparence. Ils utilisent les airdrops pour créer une illusion de communauté, puis disparaissent une fois que les premiers acheteurs ont payé. Des plateformes comme Cryptomus, sanctionnée pour blanchiment d’argent et utilisée pour distribuer des tokens morts sont parfois impliquées dans ces schémas.
Le PlaysOut n’est pas un phénomène isolé. Il évolue avec le marché. Aujourd’hui, il se cache dans les projets DeFi sans liquidité, dans les tokens sur Starknet ou BSC qui n’ont aucun usage réel, dans les airdrops qui demandent de connecter son portefeuille sans rien offrir en retour. C’est pourquoi des projets comme Ki (XKI), une cryptomonnaie avec un prix en chute libre depuis 2022 et aucune activité de développement, ou GoCharge Tech (CHARGED), qui promet de payer les bornes de recharge mais n’a aucune infrastructure réelle, sont autant de pièges bien conçus. Ils ne sont pas des erreurs de code — ce sont des arnaques bien organisées, souvent soutenues par des influenceurs payés.
La bonne nouvelle ? Apprendre à les reconnaître vous protège. Si un projet n’a pas de team publique, pas de code sur GitHub, pas de volume sur les échanges majeurs, et que tout ce qu’on vous montre c’est un site web flashy avec un whitepaper copié-collé, c’est presque certainement un PlaysOut. Les vraies opportunités ne crient pas. Elles construisent. Elles publient. Elles répondent. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection de cas réels — des projets qui ont joué, puis ont disparu. Des analyses claires, sans jargon, pour vous aider à ne plus être le prochain à tomber dans le piège.
PlaysOut (PLAY) est un token de cryptomonnaie utilisé pour intégrer des mini-jeux dans des applications existantes comme WeChat et Telegram. Il relie les mondes Web2 et Web3 sans nécessiter de changement majeur. Découvrez comment il fonctionne, ses chiffres et ses risques.