Algérie et cryptomonnaies : ce que vous devez savoir sur les règles, les usages et les limites en 2025

En Algérie, les cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés qui ne sont pas contrôlés par une banque centrale. Also known as monnaies virtuelles, elles sont monnaies numériques, elles sont officiellement interdites pour les paiements et les échanges sur les plateformes locales. La Banque d’Algérie a bloqué tout usage des crypto comme moyen de règlement en 2017, et cette interdiction est toujours en vigueur en 2025. Mais ce n’est pas parce que c’est interdit que personne n’en utilise. Des milliers d’Algériens achètent du Bitcoin, de l’Ethereum ou d’autres tokens via des plateformes P2P, souvent en utilisant des applications de messagerie comme Telegram ou WhatsApp pour négocier directement avec d’autres particuliers.

Le Bitcoin, une cryptomonnaie créée en 2009, utilisée comme refuge contre l’inflation et pour transférer de l’argent à l’étranger est devenu un outil pratique pour les familles qui reçoivent des envois de fonds depuis l’étranger. Beaucoup préfèrent recevoir du Bitcoin en lieu et place d’un virement bancaire lent ou coûteux. Le régulateur, l’autorité chargée de contrôler les systèmes financiers en Algérie surveille de plus en plus les transactions suspectes, mais il n’a pas encore mis en place de cadre légal pour encadrer les crypto comme le font le Nigeria ou le Vietnam. Ce vide juridique crée un terrain dangereux : les arnaques pullulent, les plateformes non régulées disparaissent sans prévenir, et les utilisateurs perdent des sommes importantes sans recours.

Les échanges centralisés comme Binance ou Kraken ne sont pas accessibles directement en Algérie. Les utilisateurs doivent passer par des intermédiaires, des vendeurs privés, ou des portefeuilles logiciels avec des clés privées. La gestion des clés de chiffrement, le processus de sécurisation des accès à ses actifs crypto sans dépendre d’une tierce partie devient alors une compétence vitale. Beaucoup ne comprennent pas la différence entre un portefeuille et une plateforme, et perdent tout leur argent en confiant leurs clés à un inconnu. Ce n’est pas une question de technologie, c’est une question de connaissance.

En 2025, l’Algérie est au carrefour de deux mondes : d’un côté, un État qui refuse toute innovation financière hors de son contrôle ; de l’autre, une jeunesse connectée, frustrée par les restrictions bancaires et à la recherche de liberté économique. Ce que vous trouverez ici, ce ne sont pas des guides pour acheter du Bitcoin légalement — car il n’y en a pas. Ce sont des analyses réelles de ce que les gens font, des avertissements sur les arnaques courantes, et des témoignages sur les stratégies qui fonctionnent malgré l’interdiction. Vous y apprendrez pourquoi certains projets comme SaTT ou CWS sont populaires en Algérie, même sans airdrop actif, et pourquoi des plateformes comme Quidax ou Busha n’existent pas ici, contrairement au Nigeria. Ce n’est pas une question de choix, c’est une question de survie économique. Et c’est ce que ces articles racontent.

Mary Rhoton 17 février 2025 19

L'Algérie a interdit totalement le minage et la détention de cryptomonnaies en juillet 2025 pour protéger son réseau électrique surchargé. La loi n°25-10 punit jusqu'à un an de prison et des amendes lourdes. Une mesure radicale dans une région qui adopte progressivement les cryptos.