Amendes crypto Maroc : Ce que vous risquez si vous utilisez les cryptomonnaies au Maroc

Utiliser des cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés non reconnus comme monnaie légale. Also known as monnaies virtuelles, elles sont actifs numériques dans un cadre légal qui ne les autorise pas. Au Maroc, c’est une pratique risquée. La Banque centrale du Maroc (BAM) interdit formellement l’utilisation, l’échange et le mining de cryptomonnaies depuis 2017. Ce n’est pas une simple mise en garde : c’est une loi active, avec des sanctions réelles.

Si vous êtes pris en train d’acheter du Bitcoin sur Binance, de vendre des tokens sur une DEX, ou même de miner avec votre ordinateur, vous pouvez être sanctionné. Les amendes peuvent atteindre jusqu’à 50 000 dirhams (environ 4 700 €). Pour les entreprises, les peines sont plus lourdes : fermeture temporaire, confiscation d’équipements, et même poursuites pénales. La loi n° 11-112, qui encadre les transactions financières, est utilisée pour poursuivre les utilisateurs de crypto, même s’ils ne font que trader entre amis ou recevoir des paiements en Bitcoin. Il n’y a pas de tolérance, pas de zone grise. Ce n’est pas comme au Nigeria ou en Turquie, où les gens trouvent des moyens de contourner les règles. Au Maroc, l’État surveille les transferts bancaires, les transactions en ligne, et même les portefeuilles liés à des adresses connues.

Les autorités marocaines ne font pas que punir : elles cherchent à dissuader. Les banques sont obligées de bloquer les comptes liés à des plateformes de crypto. Les fournisseurs d’accès internet peuvent être contraints de filtrer les sites comme Coinbase ou Kraken. Même les airdrops ou les récompenses en tokens sont considérés comme des activités illégales. Vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas. La BAM publie régulièrement des avertissements sur son site, et les médias locaux en parlent chaque année. Pourtant, certains continuent. Pourquoi ? Parce que les gens veulent envoyer de l’argent à l’étranger, contourner les restrictions de change, ou simplement profiter de la technologie. Mais ce courage a un prix : des amendes, des procès, et parfois des saisies.

Vous pensez peut-être que les petites transactions passent inaperçues. C’est faux. Les outils de traçabilité blockchain permettent aux autorités de suivre les flux, même si vous utilisez des échanges sans KYC. Un seul transfert de 1 000 dirhams vers un portefeuille connu peut déclencher une enquête. Et si vous êtes un trader actif, vos données peuvent être partagées avec les organismes de lutte contre le blanchiment. Le Maroc ne veut pas de crypto, point final. Il ne cherche pas à réguler, il veut l’éliminer.

La question n’est pas de savoir si vous pouvez utiliser les cryptomonnaies au Maroc. La question est : à quel prix ? Les amendes sont élevées, les risques sont réels, et les sanctions ne sont pas une menace vide. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui expliquent comment d’autres pays ont géré ce problème — du Nigeria à l’Algérie, en passant par le Koweït — et ce que cela signifie pour vous, ici et maintenant. Vous ne trouverez pas de guide pour contourner la loi. Vous trouverez la vérité : au Maroc, les cryptomonnaies ne sont pas une opportunité. Elles sont un danger juridique.

Mary Rhoton 25 novembre 2025 13

En 2025, le Maroc autorise les cryptomonnaies uniquement sous contrôle strict. Les violations de change étranger entraînent des amendes lourdes. Le minage reste interdit, et le e-Dirham se développe comme alternative officielle.