Quand l’hyperinflation, une hausse incontrôlable et rapide des prix qui détruit la valeur de la monnaie nationale frappe un pays, les gens ne cherchent plus à spéculer : ils cherchent à survivre. Dans des endroits comme l’Iran, la Bolivie ou le Venezuela, les citoyens ont appris que leur argent en espèces perd 50 % de sa valeur en quelques mois. C’est là que les cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés qui ne dépendent pas des banques centrales deviennent une lifeline. Elles ne sont pas parfaites, mais elles offrent une alternative réelle quand les banques locales ne protègent plus rien.
Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des actifs stables comme le dollar américain, sont devenues les véritables héros de cette lutte. En Iran, où la banque centrale oblige les mineurs à vendre leurs bitcoins à un prix dérisoire, certains utilisent des stablecoins comme USDT pour échanger des biens ou envoyer de l’argent à l’étranger sans passer par les canaux officiels. En Bolivie, après dix ans d’interdiction, les gens ont adopté les stablecoins comme nouvelle monnaie du quotidien — pour payer les factures, acheter de la nourriture, ou envoyer de l’argent à leur famille. Ce n’est pas de la technologie pour geeks : c’est une question de survie économique. Et ça marche, parce que ces actifs ne peuvent pas être gelés, dévalués ou interdits par un seul gouvernement.
Les cryptomonnaies ne sont pas une solution magique. Elles ne créent pas de richesse, elles la préservent. Elles ne remplacent pas un salaire, mais elles permettent de le conserver. Et dans les pays où les banques sont corrompues ou sous sanctions, elles deviennent la seule chose qui garde sa valeur d’une semaine à l’autre. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui montrent comment les gens utilisent réellement ces outils — pas pour faire du trading, mais pour échapper à la pauvreté causée par l’effondrement monétaire. Des interdictions en Thaïlande aux règles draconiennes en Iran, en passant par les stablecoins qui remplacent les pesos ou les rials, chaque article est une preuve concrète : quand la monnaie papier meurt, les cryptomonnaies prennent le relais.
Au Venezuela, le Bitcoin et l'USDT sont devenus des outils de survie face à l'hyperinflation. Des millions de citoyens utilisent ces cryptomonnaies pour acheter de la nourriture, payer le loyer et recevoir des transferts, en l'absence d'un système bancaire fonctionnel.