Quand vous vendez du Bitcoin, échangez un token contre un autre, ou même recevez des récompenses de minage, vous avez impôt crypto, une obligation fiscale sur les gains réalisés avec des actifs numériques. Ce n'est pas une taxe sur la possession, mais sur la vente, l'échange ou la récompense. Aussi simple que ça. Et oui, même si vous n'avez pas touché à un euro en espèces, l'administration peut vous réclamer des impôts. En 2025, les règles se sont durcies partout : aux États-Unis, le formulaire 1099-DA, un nouveau document obligatoire pour les échanges de crypto, qui signale vos transactions à l'IRS est en vigueur. En Europe, les pays comme la France, l'Allemagne ou l'Espagne exigent une déclaration détaillée de chaque mouvement. Même dans les pays où la régulation est plus souple, les autorités ont accès aux données des plateformes. Si vous avez fait une transaction, elles le savent.
Le fiscalité blockchain, le cadre légal qui encadre la taxation des actifs numériques sur les réseaux décentralisés n'est pas une invention récente. Mais en 2025, elle est devenue opérationnelle. Les échanges comme Binance, Kraken ou Coinbase doivent maintenant transmettre vos données. Pas besoin de les dénoncer : ils le font automatiquement. Et si vous ne déclarez pas ? Des pénalités de 25 % à 75 % du montant dû, selon les pays. En France, c’est 100 % de majoration en cas de fraude. Aux États-Unis, l’IRS peut vous poursuivre pour fraude fiscale. Ce n’est pas une menace. C’est déjà arrivé à des milliers de personnes.
Alors comment faire ? Il ne s’agit pas de cacher vos transactions. Il s’agit de les comprendre. Un airdrop ? C’est un revenu. Un staking ? Un intérêt imposable. Un échange de ETH contre SOL ? Une vente taxable. Même si vous avez perdu de l’argent sur un token, vous devez le déclarer. Les logiciils de suivi comme Koinly ou CryptoTaxCalculator aident à tout regrouper. Mais vous devez encore les importer dans votre déclaration. Et si vous avez utilisé des plateformes étrangères comme Cryptomus ou LeveX ? Elles ne vous envoient pas de papier. C’est à vous de tout noter.
Les pays qui ont adopté des sandbox réglementaire, des zones d’expérimentation pour les projets crypto sous surveillance des autorités comme l’UE ou certains États américains ont aussi mis en place des règles claires pour les impôts. Pas de zone grise. Pas de doute. Si vous avez gagné, vous payez. Si vous avez perdu, vous déclarez. Et si vous avez participé à un airdrop comme PHA ou BTH ? Même chose. La valeur au moment de la réception est votre base d’imposition.
Vous n’êtes pas obligé de devenir comptable. Mais vous devez savoir que chaque transaction compte. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui décryptent les cas réels : comment déclarer un airdrop, comment calculer votre plus-value sur un échange, pourquoi les banques suisses demandent des preuves fiscales, ou pourquoi l’Iran oblige les mineurs à vendre à l’État — et comment ça affecte leur impôt. Ce n’est pas de la théorie. C’est ce que des gens vivent chaque jour. Et vous, vous êtes déjà concerné.
Le Portugal a réformé sa fiscalité sur les crypto en 2023 : gains à long terme exonérés, gains courts à 28 %. En 2025, les règles restent stables mais la surveillance va s'accentuer. Voici ce que vous devez savoir.