Loi sur les actifs virtuels Jordanie : ce que vous devez savoir en 2025

La loi sur les actifs virtuels Jordanie, le cadre juridique qui encadre l'utilisation, le commerce et la taxation des cryptomonnaies et autres actifs numériques en Jordanie. Cette loi, entrée en vigueur progressivement depuis 2024, marque un tournant pour un pays qui, jusqu'alors, n'avait pas de régulation spécifique. Avant cela, les utilisateurs opéraient dans une zone grise : ni interdits, ni protégés. Aujourd'hui, les entreprises qui veulent offrir des services liés aux cryptomonnaies — échanges, portefeuilles, staking — doivent obtenir une autorisation de l'Autorité financière jordanienne, l'organisme public chargé de superviser les activités financières, y compris les actifs numériques. Sans cette licence, elles risquent des amendes lourdes ou une fermeture immédiate.

La loi ne s'adresse pas seulement aux entreprises. Elle impose aussi des obligations aux particuliers qui échangent ou détiennent des actifs virtuels. Les transactions doivent être déclarées si elles dépassent un certain seuil, et les gains en capital sont désormais soumis à l'impôt sur le revenu. Ce n'est pas une taxe sur la possession, mais sur la vente ou l'échange. Beaucoup pensent que la Jordanie veut simplement suivre les grandes puissances comme l'UE ou les États-Unis, mais c'est plus profond : c'est une tentative de contrôler les flux financiers parallèles, surtout dans un pays où les transferts d'argent hors du système bancaire traditionnel sont courants.

La régulation crypto Jordanie, le système de supervision mis en place pour encadrer les actifs numériques et prévenir le blanchiment d'argent s'appuie sur des outils de traçabilité blockchain. Les plateformes agréées doivent intégrer des logiciels de surveillance qui signalent les transactions suspectes à l'autorité. Cela ne signifie pas que la Jordanie interdit les crypto, loin de là. Elle veut les rendre plus sûres, plus transparentes, et surtout, plus intégrées dans le système financier national. C'est une approche pragmatique : pas de panique, pas d'interdiction, mais une mise sous contrôle.

Et si vous êtes un utilisateur ordinaire en Jordanie ? Vous pouvez toujours acheter du Bitcoin, vendre des NFT, ou participer à des airdrops. Mais si vous utilisez une plateforme étrangère, vous n'êtes plus protégé. Les recours en cas de fraude sont quasi nuls. La loi encourage les utilisateurs à privilégier les services locaux agréés — même si leur choix est encore limité. C'est un changement progressif, pas une révolution. Les gens n'ont pas été forcés à changer, mais ils sont maintenant avertis : avec les actifs virtuels, il y a des règles, et elles s'appliquent.

Vous trouverez dans cette collection des analyses précises sur les évolutions légales en Jordanie, mais aussi des comparaisons avec d'autres pays comme le Nigeria, la Thaïlande ou le Royaume-Uni. Vous verrez comment les lois locales influencent les comportements des utilisateurs, comment les entreprises s'adaptent, et pourquoi certaines plateformes disparaissent tandis que d'autres émergent. Ce n'est pas juste une question de texte juridique — c'est une transformation réelle de l'économie numérique dans une région du monde souvent oubliée des grands débats crypto.

Mary Rhoton 6 novembre 2025 10

Avant la loi de 2025, les Jordaniens achetaient des crypto-monnaies en contournant les banques grâce au P2P. Désormais, un cadre légal sécurise les échanges, mettant fin à l'ère de l'ombre.