Le minage cryptomonnaies, le processus par lequel des ordinateurs valident des transactions et créent de nouvelles unités de cryptomonnaie en résolvant des problèmes mathématiques complexes. Il est aussi connu comme preuve de travail, et c’est ce qui garde Bitcoin et d’autres réseaux en vie sans banque centrale. Ce n’est pas un jeu, ni une loterie — c’est un système de confiance automatisé où chaque nouveau bloc ajouté à la blockchain demande de la puissance, de l’électricité et du temps.
Le minage n’est pas pareil partout. Dans certains pays, comme l’Iran, il est utilisé pour contourner les sanctions et financer des importations, grâce à une électricité subventionnée. Au Koweït, en revanche, il est totalement interdit, avec des sanctions pénales pour ceux qui tentent de l’exploiter. Et en Turquie, les mineurs doivent obtenir une licence officielle, avec un capital minimum et des contrôles stricts sur la consommation d’énergie. Ce n’est pas juste une question technique — c’est une question politique, économique et même éthique.
La plupart des gens pensent que le minage, c’est juste acheter une carte graphique et brancher un ordinateur. Mais la réalité est plus dure. Les gros mineurs utilisent des fermes entières de machines spécialisées, consommant autant d’électricité qu’une petite ville. Et avec la transition de Ethereum vers la preuve d’enjeu, le minage de Bitcoin est devenu l’un des rares grands réseaux encore dépendant de ce système. Même les petits mineurs doivent se poser la question : vaut-il encore la peine d’investir dans du matériel qui va vite devenir obsolète ?
La taille des blocs, la vitesse des transactions, les frais de réseau — tout cela dépend directement de la manière dont le minage est organisé. Un bloc trop gros ralentit la décentralisation, un bloc trop petit augmente les coûts. C’est un équilibre délicat, et chaque décision technique a un impact sur qui peut miner, où, et à quel prix.
Vous trouverez ici des analyses concrètes sur les projets qui ont tenté de réinventer le minage, les pays où il est encore légal, les plateformes qui en parlent sans en parler vraiment, et les pièges à éviter. Certains airdrops prétendent vous offrir des récompenses en échange de minage — mais la plupart sont des arnaques. D’autres, comme les échanges décentralisés sur Fantom ou Arbitrum, vous font croire que vous participez à la blockchain, alors que vous ne faites que trader. Ce que vous allez lire, c’est la vérité sans filtre : ce qui fonctionne, ce qui ne marche plus, et ce qui pourrait vous coûter cher.
L'Algérie a interdit totalement le minage et la détention de cryptomonnaies en juillet 2025 pour protéger son réseau électrique surchargé. La loi n°25-10 punit jusqu'à un an de prison et des amendes lourdes. Une mesure radicale dans une région qui adopte progressivement les cryptos.