Quand vous envoyez de l’argent à l’étranger, combien de temps ça prend ? Combien ça coûte ? Avec les paiements transfrontaliers, des transferts d’argent entre pays, souvent lents et chers via les banques traditionnelles, la réponse est souvent : trop long, trop cher. Mais les cryptomonnaies, des actifs numériques qui circulent sans intermédiaire, ont changé la donne. Elles permettent d’envoyer de la valeur d’un bout du monde à l’autre en quelques minutes, pour moins de 1 dollar. Et ce n’est pas qu’une théorie : au Venezuela, des millions de gens utilisent le Bitcoin et l’USDT pour acheter à manger, payer leur loyer, ou recevoir de l’argent de leur famille à l’étranger. Sans banque. Sans frontière.
Mais tout n’est pas rose. Certains pays veulent contrôler ces flux. En 2025, la Thaïlande, un pays d’Asie du Sud-Est où les crypto sont de plus en plus populaires a interdit les plateformes P2P étrangères. Pourquoi ? Parce qu’elle veut que tout le trafic passe par ses propres régulateurs. De l’autre côté, la Banque centrale iranienne, un acteur clé dans un pays sous sanctions oblige les mineurs à vendre leurs cryptos à l’État, à un prix fixe bien en dessous du marché. Ce n’est pas de la régulation, c’est un contrôle total. Et en Suisse, c’est l’inverse : les banques comme Sygnum et Bitcoin Suisse offrent des services bancaires sécurisés pour les crypto, avec garde, staking et prêts, comme si c’était de l’or physique. C’est là que les stablecoins, des cryptos liées à des devises réelles comme le dollar ou l’euro deviennent indispensables. Ils permettent de faire des paiements transfrontaliers sans la volatilité du Bitcoin. Sans eux, les entreprises ne pourraient pas payer leurs fournisseurs à l’étranger en toute confiance.
Le vrai enjeu, ce n’est pas la technologie. C’est qui contrôle l’argent. Les pays qui veulent rester ouverts aux crypto — comme le Japon ou le Canada — ont mis en place des cadres clairs, avec des licences et des rapports fiscaux. Ceux qui ont peur — comme la Bolivie avant 2024 ou l’Iran aujourd’hui — essaient de les bloquer, de les nationaliser, ou de les étouffer. Mais les gens continuent d’envoyer de l’argent. Parce que c’est plus rapide. Plus bon marché. Plus libre. Ce que vous allez trouver ici, c’est une collection d’articles qui montrent exactement comment ça se passe sur le terrain : des interdictions en Thaïlande, des opportunités en Suisse, des arnaques qui se cachent derrière des noms de crypto, et des solutions réelles qui marchent déjà. Pas de théorie. Que des faits, des pays, des gens, et de l’argent qui circule.
Les stablecoins ne servent plus seulement à trader : ils paient les salaires, financent les PME, permettent des transferts internationaux à bas coût et offrent une alternative aux banques dans les pays en crise. Découvrez les 10 usages concrets qui font d'eux la nouvelle infrastructure financière mondiale.