Programmable money, une forme d’argent dont le comportement est codé directement dans la blockchain. Also known as money with rules, it doesn’t just move value — it decides when, how, and under what conditions it moves. C’est pas juste une nouvelle technologie. C’est une réinvention complète de ce que l’argent peut faire. Imaginez un euro qui ne peut être dépensé qu’après une date précise, ou une cryptomonnaie qui paie automatiquement des intérêts à ses détenteurs sans banque intermédiaire. C’est ça, la programmable money.
Elle repose sur les smart contracts, des programmes autonomes qui s’exécutent quand certaines conditions sont remplies. Pas besoin d’un notaire, d’un avocat ou d’une banque. Si vous envoyez 1000 USDT à un contrat, il peut automatiquement les redistribuer à trois personnes selon un règlement prédéfini. C’est ce que font des protocoles comme DeFi, un écosystème de services financiers sans intermédiaires, construits sur blockchain. Ekubo sur Starknet, par exemple, utilise des smart contracts pour rendre la liquidité 4 millions de fois plus efficace qu’une bourse classique. Ce n’est pas du marketing — c’est du code qui fonctionne.
La programmable money n’est pas qu’un outil technique. Elle change les dynamiques économiques. En Iran, les mineurs sont obligés de vendre leurs bitcoins à l’État à un prix fixe — un cas d’usage pervers mais réel de la programmation de l’argent pour contrôler les flux. En Suisse, les banques comme Sygnum utilisent des contrats intelligents pour garantir la garde des actifs crypto avec une transparence totale. Même les impôts deviennent programmables : aux États-Unis, les échanges doivent envoyer automatiquement le formulaire 1099-DA à l’IRS en 2025, sans intervention humaine.
Et pourtant, tout ça n’est que le début. Les airdrops comme PHA de Phala Network ou BTH de Bit Hotel sont aussi des applications de programmable money : des tokens distribués selon des règles codées, souvent en échange d’actions spécifiques. Même les tokens morts comme Daylight Protocol ou [Fake] Test (TST) montrent à quel point ces règles peuvent être manipulées — ou piratées. La programmable money n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est neutre. Ce qui compte, c’est qui écrit les règles.
Vous trouverez ici des analyses concrètes sur les projets qui utilisent cette technologie, les pièges à éviter, et les régulations qui émergent partout dans le monde. Des banques suisses aux interdictions thaïlandaises, en passant par les smart contracts qui remplacent les contrats papier, chaque article vous montre comment la programmable money agit dans le monde réel — pas dans les discours hype.
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