Public Ledger : Ce que vous devez vraiment savoir sur les registres blockchain

Un public ledger, un registre numérique partagé, immuable et accessible à tous, qui enregistre chaque transaction d’un réseau blockchain. Aussi appelé registre public, il est la colonne vertébrale de Bitcoin, Ethereum et de toutes les cryptomonnaies décentralisées. Sans lui, pas de confiance sans intermédiaire. Pas de vérification. Pas de sécurité.

Le public ledger ne réside pas dans un serveur central, mais sur des milliers d’ordinateurs à travers le monde. Chaque fois qu’une transaction est faite — que ce soit 0,1 BTC ou 500 SATT — elle est vérifiée par le réseau, regroupée dans un bloc, puis ajoutée à la chaîne. Et une fois là, elle ne peut plus être effacée. C’est ce qui rend les blockchain si résistantes à la fraude. Ce n’est pas une simple base de données. C’est un système de preuve collective. Et c’est pourquoi des pays comme l’Allemagne ou la Turquie imposent des règles strictes sur la garde des actifs : ils doivent comprendre que la transparence du public ledger ne signifie pas que vous êtes vulnérable, mais que vos actifs sont traçables, sans intermédiaire.

Les registre public ne sont pas seulement pour les bitcoins. Ils sous-tendent aussi les DEX comme XBTS.io ou LFJ v2, où les échanges se font directement entre utilisateurs, sans dépôt sur une bourse. Ils permettent aux smart contract de fonctionner : des codes qui s’exécutent automatiquement quand les conditions sont remplies. C’est ce qui rend DeFi Kingdoms ou Yoshi Exchange possibles — même si certains sont mal conçus. Et c’est aussi ce qui rend Tornado Cash si controversé : un outil qui masque des transactions sur un registre conçu pour les montrer.

Vous avez peut-être entendu parler de la taille des blocs, des fourchettes ou des actifs enveloppés comme WBTC. Tous ces sujets, même les plus techniques, tournent autour du même principe : comment le public ledger gère l’information. Un bloc plus gros peut accueillir plus de transactions, mais ralentit la décentralisation. Une fourchette crée deux registres à partir d’un seul. Un actif enveloppé est une représentation d’un Bitcoin sur une autre blockchain — mais il dépend toujours du registre original pour sa validité.

Le public ledger n’est pas parfait. Il ne protège pas votre vie privée par défaut — c’est pourquoi des solutions comme les SBT ou les preuves à connaissance nulle sont en développement. Il ne garantit pas la légalité — voyez ce qui se passe au Nigeria, au Maroc ou en Algérie, où les autorités tentent de contrôler ce qu’un registre public ne peut pas cacher. Mais il change une chose fondamentale : il déplace la confiance du système bancaire vers la technologie. Et ça, c’est une révolution.

Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes : comment les bourses décentralisées utilisent le public ledger, pourquoi certains airdrops sont des arnaques malgré leur transparence apparente, comment les sanctions américaines ciblent des logiciels sur des registres ouverts, et pourquoi la gestion des clés de chiffrement est la seule vraie sécurité. Tout ce que vous lisez ici est lié à ce même registre. Ce n’est pas une technologie abstraite. C’est le fondement de tout ce que vous faites en crypto. Comprenez-le bien, et vous ne vous laisserez plus avoir.

Mary Rhoton 29 novembre 2025 7

Découvrez les quatre types principaux de technologie de registre distribué (DLT) : public, privé, consortium et hybride. Comprendre leurs différences en termes de sécurité, vitesse, coût et transparence est essentiel pour les entreprises et les développeurs en 2025.