SEC Nigeria, la Commission nationale des valeurs mobilières du Nigeria, est l’autorité chargée de superviser les activités financières, y compris les cryptomonnaies, sur le territoire nigérian. Aussi connue sous le nom de Securities and Exchange Commission Nigeria, elle a pris une place centrale depuis 2023, alors que le trading P2P de crypto s’est envolé en raison de l’effondrement du Naira. Ce n’est pas une simple agence de surveillance : c’est le filtre qui décide quels projets survivent et lesquels sont bannis.
La SEC Nigeria n’a pas attendu que les marchés deviennent chaotiques pour agir. Elle a interdit les exchanges non enregistrés, exige des plateformes P2P comme Paxful ou Binance de se conformer à des normes de connaissance client (KYC), et a récemment mis en garde contre des tokens comme CoPuppy ou D.O.G.E (Solana) — des projets sans liquidité, sans équipe, et souvent utilisés pour des arnaques. Ce n’est pas une répression aveugle : c’est une réponse à des milliers de victimes qui ont perdu leur argent en croyant à des airdrops fantômes. La régulation ici n’est pas un obstacle, c’est une protection.
Les projets qui réussissent au Nigeria ne sont pas ceux qui font le plus de hype, mais ceux qui respectent les règles. Par exemple, les échanges décentralisés comme Kwenta, une plateforme de dérivés sur Optimism, sans intermédiaire et avec des frais bas, ou Dexalot, une bourse omni-chain sur Avalanche avec des transactions sans gaz, sont plus en phase avec les attentes de la SEC que les tokens meme sans valeur comme EAGLE INU, un jeton qui a perdu 82 % de sa valeur et n’est plus négociable sur Coinbase. La différence ? La transparence. La SEC Nigeria ne veut pas de projets invisibles. Elle veut des équipes réelles, des contrats audité, et des actifs identifiables.
Et si vous tradez en P2P avec du Naira, vous êtes déjà dans le viseur. Les plateformes qui ne vérifient pas vos identités risquent d’être bloquées. Mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle : cela force le marché à se nettoyer. Les vrais traders, ceux qui utilisent le crypto pour contourner l’inflation, gagnent en sécurité. Les escrocs, eux, disparaissent.
Ce que vous trouverez ici, c’est une collection de guides concrets : des analyses de projets qui ont survécu à la SEC, des explications sur les règles qui changent la donne, et des avertissements sur les pièges qui pullulent. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce que vous devez savoir pour ne pas perdre votre argent au Nigeria — ou ailleurs — en croyant à des promesses vides.
En 2025, miner des cryptomonnaies au Nigeria n'est pas illégal, mais il est soumis à des règles strictes de la SEC et de la CBN. Sans licence, vous risquez des amendes lourdes, la saisie de matériel et la fermeture de votre activité.