SEC Philippines : Régulation des cryptomonnaies aux Philippines en 2025

La SEC Philippines, la Commission des valeurs mobilières des Philippines, est l’autorité nationale chargée de superviser les marchés financiers, y compris les actifs numériques. Elle est aussi connue sous le nom de Securities and Exchange Commission, et depuis 2021, elle a pris un rôle central dans la définition de ce qui est légal ou pas dans l’univers des cryptomonnaies. Ce n’est plus une question de si les crypto existent, mais de comment elles sont encadrées — et la SEC des Philippines est en train de redéfinir ces règles.

Elle ne travaille pas seule. Elle collabore étroitement avec la Banque centrale des Philippines, l’institution qui contrôle les systèmes bancaires et les transferts de fonds, et avec les plateformes locales agréées. En 2025, cette collaboration a conduit à l’interdiction des plateformes P2P étrangères, une mesure directe pour protéger les investisseurs contre les arnaques. Si vous utilisez Binance P2P ou d’autres services basés à l’étranger, vous êtes désormais en zone grise — voire illégal. Seules les plateformes enregistrées auprès de la SEC sont autorisées à opérer sur le territoire.

La SEC ne bloque pas l’innovation, elle la canalise. Elle a mis en place des programmes de sandbox réglementaire, un espace test où les startups peuvent lancer des projets crypto sous surveillance, sans risquer une sanction immédiate. C’est ainsi que certains projets locaux ont pu déployer des tokens de gouvernance ou des plateformes DeFi sans être immédiatement étouffés par la bureaucratie. Mais attention : un airdrop sans enregistrement, un jeton sans documentation, une plateforme sans licence — ce sont des drapeaux rouges. La SEC ne fait pas de cadeaux. Elle vérifie. Et elle sanctionne.

Les airdrops comme ceux de Bit Hotel ou TopGoal qui utilisent le nom de CoinMarketCap ? Ils sont surveillés. Les projets sans transparence, comme Recharge Incentive Drop ou Daylight Protocol ? Ils sont listés comme risques élevés. La SEC ne dit pas « non » à tout, elle dit « montrez-moi les preuves ». Et dans un pays où 70 % de la population utilise les crypto pour envoyer de l’argent à la famille, cette vigilance n’est pas une contrainte — c’est une protection.

En 2025, la régulation n’est plus un mot compliqué. C’est une question de sécurité. Si vous êtes à Manille, Cebu ou Davao, et que vous tradez, miniez ou participez à un airdrop, la SEC est la première personne à qui vous devez répondre — même si vous ne la connaissez pas. Les posts ci-dessous vous montrent exactement comment ça marche : quels projets sont légaux, quels échanges sont bloqués, et pourquoi certains airdrops sont des pièges en pleine lumière.

Mary Rhoton 16 octobre 2025 3

La SEC des Philippines a imposé en 2025 des règles strictes aux plateformes de crypto-actifs. Binance a été bloqué, d'autres suivent. Les utilisateurs doivent désormais utiliser des services enregistrés pour protéger leurs fonds.