Une stablecoin décentralisée, une cryptomonnaie dont la valeur est liée à un actif stable comme le dollar, mais sans intermédiaire centralisé. Aussi connue sous le nom de stablecoin sans autorité, elle fonctionne grâce à des smart contracts sur une blockchain, sans banque ni entreprise derrière pour gérer ses réserves. Contrairement à USDT ou USDC, qui sont contrôlées par des sociétés comme Tether ou Circle, une stablecoin décentralisée ne dépend d’aucun acteur unique. Si cette société tombe, ton USDC peut disparaître. Si le code d’une stablecoin décentralisée est bien conçu, il continue de fonctionner — même si tout le monde l’abandonne.
Ce modèle repose sur trois piliers : la surcollatéralisation, le fait de verrouiller plus de crypto qu’on n’émet de stablecoins, les mécanismes de récompense, qui incitent les utilisateurs à maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, et la transparence totale, où chaque transaction et chaque réserve est vérifiable en temps réel sur la blockchain. C’est ce qui fait sa force. Mais aussi sa faiblesse. Si la crypto utilisée comme garantie s’effondre, la stablecoin peut perdre son ancrage. C’est pourquoi les meilleures, comme DAI, utilisent une combinaison d’actifs et des algorithmes pour rester stable.
Les stablecoin décentralisée ne sont pas faites pour les spéculateurs. Elles servent aux utilisateurs du DeFi qui veulent trader, prêter ou emprunter sans être exposés à la volatilité du Bitcoin ou de l’Ethereum. Elles sont le carburant des DEX, des échanges décentralisés où personne ne contrôle ton portefeuille. Sans elles, tu ne pourrais pas échanger du ETH contre du WBTC sur Uniswap sans perdre 20 % en quelques minutes. Elles permettent aussi de prêter sur Aave ou Compound sans avoir à vendre tes actifs. Et dans les pays où les banques ferment les portes, comme le Nigeria ou l’Iran, elles deviennent une passerelle vers l’économie mondiale.
Les risques ? Oui, ils existent. Un bug dans le code, une attaque sur le protocole, ou une chute brutale des actifs garants peuvent tout faire basculer. Mais ce n’est pas une fatalité. Les meilleurs projets ont des audits publics, des systèmes de récompense pour les arbitragistes, et des mécanismes de sauvegarde. Ce n’est pas de la magie. C’est de la programmation, de la finance et de la confiance dans les machines — pas dans les hommes.
Les articles ci-dessous te montrent comment ces systèmes fonctionnent dans la vraie vie : des bourses décentralisées comme XBTS.io ou LFJ v2, aux protocoles de prêt comme TaoBank (qui, lui, est abandonné), en passant par les pièges des tokens sans fondement comme OSK ou LSC. Tu y trouveras aussi des comparaisons entre DEX et applications traditionnelles, des analyses de régulations en Allemagne ou en Turquie, et même des airdrops légitimes comme SaTT. Tout ce que tu dois savoir pour utiliser une stablecoin décentralisée sans te faire avoir.
TheStandard USD (USDS) est une stablecoin décentralisée issue du rebranding de DAI. Avec une faible liquidité, aucune adoption et aucune mise à jour depuis 2023, elle est presque inutilisable. Découvrez pourquoi elle n’a pas sa place dans votre portefeuille.