Si vous avez entendu parler de GoCharge Tech (CHARGED), vous vous demandez probablement si c’est une cryptomonnaie sérieuse ou juste un projet fantaisiste. La réponse courte : pour l’instant, c’est un projet très risqué, avec peu de preuves concrètes qu’il fonctionne vraiment.
Qu’est-ce que GoCharge Tech prétend faire ?
GoCharge Tech dit vouloir relier des bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) et des stations de power banks partagés à une blockchain. L’idée est simple : vous louez un power bank ou vous rechargez votre voiture, et vous payez directement en cryptomonnaie, pas en espèces ou par carte. Le jeton CHARGED serait la monnaie interne de ce système. Le projet a commencé en 2022 à Paris, lors de la conférence xDay. Ils ont montré un prototype où des gens louaient des power banks en utilisant EGLD, la cryptomonnaie de MultiversX. C’était une démonstration technique, pas un service public. Depuis, ils disent avoir étendu leur système à la Binance Smart Chain, mais personne n’a vu de stations réelles en fonctionnement dans la rue.Comment fonctionne le jeton CHARGED ?
Le jeton CHARGED est censé être un jeton d’utilité. Cela veut dire qu’il ne sert pas à spéculer - il devrait être utilisé pour payer des services. Selon leur documentation, il permet de :- Locer un power bank partagé
- Recharger un véhicule électrique via leur réseau
- Accéder à des fonctionnalités dans leur application
Où peut-on acheter CHARGED ?
C’est là que ça devient compliqué. GoCharge Tech n’est pas listé sur Binance, Coinbase, Kraken ou aucun grand échange. Selon les données de Binance du 12 octobre 2025, ce jeton n’est même pas disponible pour le trading sur leur plateforme. Les seuls endroits où il est parfois mentionné sont des plateformes mineures comme xExchange, et même là, le volume de trading est minuscule. Des rapports indiquent que le volume journalier oscille entre 1,15 $ et 30 $ - pour une cryptomonnaie, c’est presque nul. Pour comparaison, un petit projet sérieux comme Solana traite des milliards de dollars par jour. Si vous voulez en acheter, vous devrez passer par des ventes privées (OTC), c’est-à-dire acheter directement à un particulier. Mais cela implique des risques énormes : pas de garantie, pas de rétroaction, pas de protection. Vous pourriez payer et ne jamais recevoir les jetons.
Pourquoi personne ne parle de GoCharge Tech ?
Il n’y a pas de discussions sur Reddit, pas d’avis sur Trustpilot, pas de commentaires sur les forums de crypto. Holder.io, une plateforme qui suit les jetons, indique : « Bon 0, Mauvais 0 » - zéro avis. Aucun utilisateur n’a pu ou voulu dire s’il a utilisé le service ou non. Les réseaux sociaux de GoCharge Tech (@goChargeHQ sur Twitter, Facebook, GitHub) sont presque vides. Le dépôt GitHub n’a pas été mis à jour depuis des mois. Aucun analyste sérieux de la crypto (Messari, CoinDesk, Delphi Digital) n’a écrit un seul article sur eux. C’est un silence éloquent.Comment ça compare aux autres ?
Il existe d’autres projets qui tentent de relier la blockchain à la recharge électrique. Power Ledger, par exemple, a déjà mis en place plus de 50 projets dans 10 pays. Share&Charge connecte plus de 350 000 points de recharge en Europe. ChargePoint, lui, a installé plus de 8 300 bornes rapides aux États-Unis et au Canada. GoCharge Tech n’a publié aucun chiffre sur le nombre de bornes qu’il possède ou sur les utilisateurs qu’il a. Zéro. Nada. Pas une seule photo d’une station en action. Pas un seul témoignage d’un propriétaire de voiture électrique qui l’utilise. Leur seul avantage réel est qu’ils supportent MultiversX - une blockchain peu connue, mais qui a un petit écosystème. Mais ça ne suffit pas. Personne ne va installer une borne de recharge qui ne fonctionne que pour 0,1 % des utilisateurs.
Est-ce que ça vaut la peine d’investir ?
Non, pas pour la plupart des gens. CoinCarp, un site qui analyse les cryptomonnaies, le décrit comme « très volatil » et « pas adapté à tous les investisseurs ». Et ils ont raison. Un jeton avec un volume de trading de 30 $ par jour peut monter de 25 % en une semaine - puis s’effondrer de 70 % la semaine suivante. Ce n’est pas une investissement, c’est une roulette russe. Il n’y a pas de team vérifiable, pas de partenariats connus, pas de roadmap claire. Leur white paper est le seul document technique disponible, et il ne contient aucune preuve d’implémentation réelle.Que faut-il surveiller pour savoir si ça va changer ?
Si GoCharge Tech veut devenir crédible, il faut qu’ils fassent au moins trois choses :- Lister CHARGED sur un grand échange comme Binance ou KuCoin - pas juste sur une plateforme obscure.
- Publier des chiffres réels : combien de bornes sont installées ? Dans quels pays ? Combien de transactions ont eu lieu ?
- Montrer des partenariats : avec des entreprises de recharge, des municipalités, des fabricants de voitures électriques.
Conclusion : un projet qui n’existe pas encore
GoCharge Tech (CHARGED) est une idée intéressante : payer sa recharge avec une cryptomonnaie. Mais une idée, ce n’est pas un produit. Et un produit, ce n’est pas un jeton qui traîne sur un échange minuscule avec un volume de 10 $ par jour. Pour l’instant, ce n’est pas une cryptomonnaie viable. C’est un projet en suspens, sans infrastructure, sans utilisateurs, sans crédibilité. Si vous cherchez à investir dans la recharge électrique ou la blockchain, il y a des options bien plus solides. Si vous voulez jouer avec un jeton très risqué, sachez que vous êtes seul - personne d’autre ne vous suit.Où puis-je acheter le jeton CHARGED ?
GoCharge Tech n’est pas listé sur les grands échanges comme Binance ou Coinbase. Les seules options sont des plateformes mineures comme xExchange ou des ventes privées (OTC), mais ces méthodes sont risquées et peu fiables. Il n’y a pas de garantie que vous recevrez les jetons après paiement.
Est-ce que GoCharge Tech a des bornes de recharge réelles ?
Non. Aucune preuve concrète n’existe. Le projet a démontré un prototype en 2022 à Paris, mais depuis, il n’a publié aucun chiffre sur le nombre de bornes installées, ni de photos, ni de témoignages d’utilisateurs. Il n’y a pas de réseau physique opérationnel.
Pourquoi le volume de trading de CHARGED est-il si bas ?
Parce que personne ne l’utilise. Le volume est bas parce qu’il n’y a pas de demande réelle. Les gens ne peuvent pas l’acheter facilement, et même ceux qui l’ont ne l’utilisent pas pour payer des services - il n’y a pas de service à payer.
Le jeton CHARGED est-il une bonne opportunité d’investissement ?
Non. Avec un volume de trading inférieur à 50 $ par jour, aucun soutien de la communauté, aucune liste sur un grand échange, et aucune infrastructure réelle, c’est un projet extrêmement risqué. Il ne correspond à aucun critère d’un investissement sérieux.
GoCharge Tech a-t-il un lien avec ChargePoint ou Electrify America ?
Non. GoCharge Tech est un projet indépendant, sans lien avec des acteurs majeurs comme ChargePoint ou Electrify America. Ces entreprises utilisent des systèmes de paiement traditionnels (cartes bancaires, applications) et n’acceptent pas de cryptomonnaies.
Le projet GoCharge Tech est-il en train de mourir ?
Il n’est pas mort - mais il est inactif. Depuis leur démonstration de 2022, il n’y a eu aucune mise à jour significative, aucun déploiement, aucune collaboration. Sans preuve concrète de progrès, il est très probable qu’il reste un projet sans avenir.
Denis Kiyanov
novembre 1, 2025 AT 16:24FRANCHEMENT, JE VOUS JURE, SI QUELQU’UN ME VEND CE CHARGED EN 2025, JE LUI ENVOIE UNE LETTRE DE MENACE EN PAPIER ET EN VOYAGE À LA POSTE. C’EST PAS UNE CRYPTO, C’EST UN MIRAGE AVEC UNE PAGE WEB FAITE EN 2012.
Jean-Léonce DUPONT
novembre 2, 2025 AT 04:52Zero bornes. Zero utilisateurs. Zero preuves. C’est pas un projet, c’est un screenshot.
Jean-François Kener
novembre 2, 2025 AT 20:33Il est fascinant de voir comment l’enthousiasme technologique peut se transformer en illusion collective. L’idée de payer la recharge avec une cryptomonnaie n’est pas absurde en soi - elle est même élégante. Mais la mise en œuvre exige de la transparence, de la rigueur, et surtout, de la présence réelle dans le monde physique. Ici, il n’y a que du virtuel. Et le virtuel, sans ancrage, devient un miroir qui reflète nos désirs, pas notre réalité.
Mathisse Vanhuyse
novembre 4, 2025 AT 05:14Je viens de regarder leur site... j’ai cru qu’un gamin avait fait un site web pour son projet de lycée. J’ai même vérifié la date du copyright, c’était 2021. C’est triste, mais c’est ça la crypto parfois.
James Schubbe
novembre 4, 2025 AT 05:30Et si c’était une arnaque de la CIA pour tester la crédulité des investisseurs ?
Tout le monde parle de blockchain, mais personne ne regarde qui est derrière le site.
Leur logo ressemble à un logo de banque suisse... mais leur github a un fichier nommé 'temp.js'.
BACHIR EL-KHOURY
novembre 5, 2025 AT 10:13Je sais que ça a l’air nul mais écoutez moi un peu
Si vous avez 50 balles à perdre et que vous voulez soutenir une idée qui pourrait un jour marcher alors pourquoi pas
Je dis pas que c’est bon mais je dis pas que c’est nul non plus
Le monde change vite et les gros projets ont tous commencé comme ça
Et si c’est un fake ben au moins vous avez payé pour un bon récit
Andy Baldauf
novembre 6, 2025 AT 11:34je pense que tu as raison jean-francois mais jai vu un truc sur xchange hier et le prix a monté de 15% en 2h
peut etre que qqn est en train de le pump sans quon le sache
et si cest un scam alors cest pas moi qui va perdre car jai pas mis dargent
je regarde juste
Gerard S
novembre 7, 2025 AT 07:35La technologie n’est pas un jeu de cartes. Une blockchain ne se construit pas avec des promesses et des white papers. Elle se construit avec des bornes installées, des contrats signés, des utilisateurs réels. Ici, on a un fantôme. Un fantôme qui porte un nom, un logo, et un jeton - mais aucun pied sur terre. Et les fantômes, à la fin, ne paient pas les factures.
Julie Collins
novembre 8, 2025 AT 23:41Je trouve ça tellement poétique, ce projet qui danse entre l’utopie et l’absurde. C’est comme si quelqu’un avait écrit un roman d’anticipation en 2022, puis l’avait oublié dans un tiroir. Personne ne le lit, mais il brille encore dans l’obscurité. Peut-être que c’est ça, l’art de la crypto : rêver avant de construire. Mais là, ils sont restés au rêve.