Quand on parle de fiscalité crypto Portugal, le cadre fiscal qui régit la taxation des actifs numériques au Portugal. Aussi connu sous le nom de taxation des cryptomonnaies au Portugal, ce système est souvent présenté comme l’un des plus favorables au monde. Mais derrière cette réputation, il y a des détails qui changent tout. Si vous vendez des bitcoins, gagnez des récompenses en staking, ou recevez un airdrop, vous n’êtes pas automatiquement à l’abri de l’impôt. La règle simple ? Pour les particuliers, les gains en capital sur les cryptos ne sont pas imposés… à condition que ce ne soit pas votre activité principale.
Le revenu professionnel, les gains tirés d’une activité régulière, répétée et organisée. Ce qui inclut les mineurs professionnels, les traders à plein temps, ou ceux qui vivent de leurs transactions est lui, taxé. Si vous tradez 5 fois par jour, que vous utilisez des bots, et que vos gains dépassent votre salaire, l’administration fiscale portugaise peut vous classer comme professionnel. Et là, tout change : vos gains deviennent imposables jusqu’à 48 %.
Le staking, le fait de bloquer des cryptos pour valider des transactions sur une blockchain et gagner des récompenses. Ce qui est souvent vu comme un simple intérêt, n’est pas taxé non plus… tant que vous ne le transformez pas en revenu régulier. Un seul airdrop ? Libre d’impôt. Des récompenses mensuelles de 3 000 € en ETH ? Attention. Vous entrez dans le domaine du revenu. Et si vous utilisez des plateformes comme Sygnum ou Bitcoin Suisse pour gérer vos actifs, gardez vos preuves : les banques portugaises signalent les mouvements aux impôts depuis 2023.
Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des devises comme l’euro ou le dollar. Souvent utilisés pour éviter la volatilité, ne sont pas exonérés par magie. Échanger USDT contre Bitcoin ? C’est une opération taxable… sauf si vous êtes un particulier et que vous ne faites pas ça tous les jours. Le Portugal ne taxe pas les échanges entre cryptos, mais il surveille les flux. Si vous transférez 100 000 € de BTC vers USDT, puis vers euros en trois jours, vous attirez l’attention.
Et si vous êtes expatrié ? La règle est simple : vous devez être résident fiscal au Portugal depuis au moins 183 jours par an. Pas de visa, pas de carte d’identité, pas de propriété : c’est votre lieu de vie qui compte. Les touristes qui viennent trader pendant 3 mois ne bénéficient de rien. Et si vous avez des actifs dans d’autres pays, vous devez les déclarer. Le Portugal a signé des accords d’échange d’informations avec plus de 90 pays, dont la France, l’Allemagne et les États-Unis.
En 2025, les règles ne changent pas… mais les contrôles, eux, oui. Les échanges comme LeveX, Cryptomus ou CoinW doivent désormais transmettre les données de leurs utilisateurs portugais. Même les plateformes P2P ne sont plus invisibles. Le gouvernement utilise des outils d’analyse blockchain pour tracer les transactions. Vous pouvez toujours dire que vous avez reçu un cadeau… mais si vos transactions correspondent à un profil de trader, vous serez contacté.
Vous ne payez pas d’impôt sur vos gains ? Super. Mais vous devez quand même garder vos relevés, vos adresses de portefeuille, vos captures d’écran. Un seul document manquant, et vous risquez une amende de 5 000 €. Le Portugal n’est pas un paradis fiscal. C’est un pays qui a choisi de ne pas taxer les particuliers… à condition que vous ne fassiez pas semblant d’en être un.
Dans les articles ci-dessous, vous trouverez des analyses concrètes sur les plateformes utilisées par les résidents portugais, les pièges des airdrops qui peuvent vous classer comme professionnel, et comment déclarer vos gains sans vous faire piéger. Ce n’est pas du théorique. C’est ce que les gens font vraiment en 2025 pour rester en règle, sans payer un centime de plus que nécessaire.
Le Portugal a réformé sa fiscalité sur les crypto en 2023 : gains à long terme exonérés, gains courts à 28 %. En 2025, les règles restent stables mais la surveillance va s'accentuer. Voici ce que vous devez savoir.