Calculateur de rentabilité du minage Bitcoin
Le taux de hachage du réseau Bitcoin a atteint 620 exahashes par seconde (EH/s) le 25 octobre 2025 - un chiffre qui équivaut à 620 quintillions de calculs cryptographiques par seconde. C’est plus de 1 200 % d’augmentation depuis 2021. Ce n’est pas juste une statistique technique. C’est la colonne vertébrale de la sécurité de la blockchain la plus grande et la plus ancienne au monde. Plus ce nombre monte, plus il devient impossible de tricher, de modifier les transactions ou de voler des bitcoins. Mais derrière cette puissance brute, il y a des coûts, des inégalités et des questions sur l’avenir.
Qu’est-ce que le taux de hachage, vraiment ?
Le taux de hachage mesure la puissance de calcul totale d’un réseau blockchain. Chaque fois qu’un mineur essaie de trouver un nouveau bloc, il effectue des milliards de calculs pour deviner une valeur cryptographique. Ce n’est pas de la chance, c’est de la puissance brute. Plus il y a de machines qui travaillent, plus le réseau est sûr. Un taux de hachage élevé signifie qu’un attaquant devrait dépenser des milliards de dollars en matériel et en électricité pour contrôler plus de la moitié du réseau - ce qu’on appelle une attaque de 51 %. Pour Bitcoin, ce coût est estimé à 14,8 milliards de dollars pour le matériel et 38,7 millions de dollars par jour en électricité, selon CryptoQuant en octobre 2025.Les unités sont énormes. Un seul hash par seconde (H/s) est insignifiant. Les mineurs utilisent des appareils capables de 200 térahashes par seconde (TH/s). Un térahash, c’est un billion de calculs par seconde. Un exahash, c’est un quintillion. Le réseau Bitcoin a passé la barre des 600 EH/s en 2025, alors qu’il était à 40 EH/s en 2021. Ce n’est pas une croissance linéaire. C’est une explosion.
Pourquoi le taux de hachage augmente-t-il si vite ?
Trois choses poussent cette croissance : l’adoption institutionnelle, la technologie et la géographie.Les grandes entreprises entrent dans le minage. Marathon Digital et Riot Platforms, deux sociétés cotées en bourse, contrôlent ensemble 8,7 % du taux de hachage mondial. BlackRock prépare un ETF de minage, MINR, prévu pour février 2026, avec 2,3 milliards de dollars d’actifs attendus. Cela signifie que des fonds de pension, des banques et des fonds d’investissement investissent directement dans l’infrastructure de minage - pas seulement dans les bitcoins.
Technologiquement, les ASIC (circuits intégrés spécifiques aux applications) deviennent plus efficaces. Le Bitmain Antminer S21, lancé en juin 2024, produit 200 TH/s avec une efficacité de 18,5 joules par térahash. Le prochain S22, attendu en début 2026, utilisera une puce de 5 nm et promet 300 TH/s à seulement 15 joules par térahash. Ces améliorations rendent le minage plus rentable - du moins, jusqu’à ce que la difficulté augmente.
Et puis, il y a la géographie. En 2020, 96 % du minage Bitcoin se faisait en Chine. En mai 2021, la Chine a interdit le minage. Le réseau a survécu - et s’est redistribué. Aujourd’hui, les États-Unis hébergent 48,9 % du taux de hachage mondial, selon le Cambridge Centre for Alternative Finance. Le Texas, en particulier, est devenu la capitale du minage. Les mineurs s’installent près des puits de gaz naturel abandonnés, où l’électricité coûte 0,025 $/kWh - contre 0,147 $/kWh en moyenne nationale. Le Kazakhstan, la Russie et le Canada complètent le top 5.
Le prix du pouvoir : énergie et environnement
Avec cette puissance vient un coût énorme. Le réseau Bitcoin consomme 121,72 térawattheures par an, soit 0,55 % de la production mondiale d’électricité, selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index. Cela équivaut à la consommation annuelle d’un pays comme l’Argentine.Le bilan carbone est de 62,4 mégatonnes de CO₂ par an - l’équivalent de 14 millions de voitures sur la route. Ce chiffre inquiète les régulateurs. La ville de New York a imposé un moratoire de deux ans sur le minage en juin 2023, prolongé jusqu’en décembre 2025. En Europe, les critiques s’accumulent. Le Dr. Emin Gün Sirer, fondateur d’Ava Labs, affirme que le proof-of-stake (preuve d’enjeu) de l’Ethereum offre la même sécurité avec 99,95 % moins d’énergie.
Mais les mineurs répondent. Selon le Bitcoin Mining Council, 58,3 % de l’électricité utilisée pour le minage provient désormais de sources renouvelables : énergie hydraulique, géothermique, ou gaz capté sur des sites abandonnés. Certains mineurs utilisent même l’électricité excédentaire qui serait autrement gaspillée. Ce n’est pas parfait, mais ce n’est pas non plus un gaspillage aveugle.
Qui contrôle vraiment le réseau ?
Plus le taux de hachage augmente, plus on pense que le réseau devient centralisé. Ce n’est pas forcément vrai. En 2019, les trois plus grands pools de minage contrôlaient 65 % du taux de hachage. En octobre 2025, ce chiffre est tombé à 42 %. C’est une amélioration significative.Le pool Foundry USA, basé aux États-Unis, contrôle maintenant 28,5 % du réseau - le plus grand du monde. Mais il ne fait pas tout. Il y a aussi Antpool, F2Pool, and ViaBTC, répartis en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. Les mineurs individuels, même s’ils sont moins nombreux, sont de plus en plus nombreux à rejoindre des pools à faibles frais (1,95 % chez Foundry) et à bénéficier d’une transparence accrue.
Malgré cela, les inégalités persistent. Sur Reddit, un mineur nommé u/MiningMaster42 a rapporté avoir investi 12 500 $ dans trois Antminer S21. Six mois plus tard, il avait gagné seulement 0,045 BTC - soit 3 150 $ - loin des prévisions des fabricants. Pourquoi ? Parce que la difficulté augmente tous les deux semaines. Chaque fois que le réseau devient plus puissant, les mineurs doivent travailler plus dur pour gagner la même récompense. Et l’électricité représente 73,5 % des coûts opérationnels, selon une enquête de la communauté de minage en octobre 2025.
Les risques : quand le taux de hachage baisse
Le taux de hachage n’est pas stable. Il peut chuter. Et quand il chute, le réseau devient vulnérable.En janvier 2024, le réseau Ravencoin (RVN), avec un taux de hachage de seulement 25 TH/s, a été attaqué. Un groupe a loué suffisamment de puissance de calcul pour contrôler 51 % du réseau et a effectué un double dépense de 5 000 RVN - environ 1 250 $ - sans être arrêté. Ce n’était pas un piratage de logiciel. C’était un problème de puissance brute insuffisante.
Bitcoin n’est pas à l’abri. En avril 2026, la récompense de bloc va être réduite de 3,125 % - ce qu’on appelle le « halving ». Cela signifie que les mineurs recevront moins de bitcoins pour leur travail. Les mineurs les moins efficaces - ceux qui utilisent de l’électricité chère ou des machines vieillissantes - vont cesser de miner. Fidelity a averti en octobre 2025 que cela pourrait entraîner une baisse temporaire du taux de hachage de 15 à 20 %. Cela pourrait ouvrir une fenêtre d’opportunité pour les attaquants. Mais le réseau a déjà survécu à trois halvings. Il est conçu pour s’adapter.
Et après ? L’avenir du taux de hachage
Les analystes de Messari prédisent que Bitcoin atteindra 1 000 EH/s d’ici le troisième trimestre 2026. Ce n’est pas une fantaisie. Les investissements institutionnels continuent. Les nouvelles puces deviennent plus efficaces. Les mines se déplacent vers les régions avec de l’énergie bon marché et renouvelable.Le débat entre proof-of-work et proof-of-stake ne va pas s’arrêter. Mais ce qui est clair, c’est que le taux de hachage reste le seul indicateur de sécurité qui a été mis à l’épreuve par des décennies d’attaques, de fluctuations de prix et de régulations. Ethereum a choisi une autre voie. Bitcoin a choisi de renforcer sa base.
La question n’est pas de savoir si le taux de hachage est bon ou mauvais. La question est : jusqu’où est-on prêt à aller pour protéger la décentralisation ? Pour certains, c’est un gaspillage. Pour d’autres, c’est le prix à payer pour une monnaie impénétrable.
Qu’est-ce qui fait augmenter le taux de hachage du Bitcoin ?
Le taux de hachage augmente quand plus de mineurs rejoignent le réseau, ou quand ils utilisent des machines plus puissantes. Cela se produit généralement quand le prix du Bitcoin monte, car cela rend le minage plus rentable. L’arrivée d’investisseurs institutionnels, comme des fonds ou des entreprises cotées en bourse, et l’amélioration de la technologie des ASIC (comme le Bitmain Antminer S21) accélèrent aussi cette croissance. La réduction des coûts d’électricité, notamment grâce à l’énergie renouvelable ou au gaz capté, permet aussi à davantage de mineurs de rester compétitifs.
Pourquoi le taux de hachage est-il important pour la sécurité de Bitcoin ?
Plus le taux de hachage est élevé, plus il est difficile et coûteux de contrôler la majorité du réseau. Pour effectuer une attaque de 51 %, un attaquant devrait posséder plus de la moitié de toute la puissance de calcul du réseau. En octobre 2025, cela nécessiterait environ 14,8 milliards de dollars en matériel et 38,7 millions de dollars par jour en électricité. Ce coût rend l’attaque économiquement irrationnelle. Le taux de hachage est donc la meilleure preuve que Bitcoin est résistant à la censure et à la manipulation.
Le minage de Bitcoin pollue-t-il vraiment autant qu’on le dit ?
Oui, il consomme beaucoup d’énergie - environ 121,72 térawattheures par an. Mais 58,3 % de cette énergie provient de sources renouvelables ou d’énergie qui serait autrement gaspillée, selon le Bitcoin Mining Council. Beaucoup de mineurs utilisent le gaz naturel capté sur des puits abandonnés, ou l’énergie hydraulique excédentaire. Comparé à le système bancaire mondial - qui consomme 260 térawattheures par an - le minage de Bitcoin n’est pas le plus gros consommateur. Le vrai problème, c’est la perception. Le minage est visible. La consommation bancaire, elle, est cachée.
Est-ce que le minage est encore rentable en 2025 ?
Cela dépend de votre emplacement et de votre équipement. Dans les régions avec de l’électricité bon marché (moins de 0,05 $/kWh) et des ASIC récents (comme l’Antminer S21), oui, c’est encore rentable. Mais dans les pays où l’électricité coûte plus de 0,12 $/kWh, la plupart des mineurs individuels font des pertes. Une enquête de la communauté de minage en octobre 2025 montre que 68,3 % des mineurs ont vu leur rentabilité diminuer en 2025, malgré la hausse du taux de hachage. Le coût de l’électricité est le facteur principal - pas le prix du Bitcoin.
Quelle est la différence entre Bitcoin et Ethereum en termes de taux de hachage ?
Bitcoin utilise le proof-of-work (preuve de travail) et a un taux de hachage de 620 EH/s en octobre 2025. Ethereum, lui, a abandonné le proof-of-work en septembre 2022 pour passer au proof-of-stake (preuve d’enjeu). Cela signifie qu’Ethereum n’a plus de taux de hachage. Au lieu de miner, les utilisateurs « stake » (engagent) des ETH pour valider les transactions. Cela réduit la consommation énergétique de 99,95 %. Mais cela change aussi la nature de la sécurité : Bitcoin repose sur la puissance brute, Ethereum sur la confiance économique. Les deux ont des avantages, mais Bitcoin reste le seul réseau majeur avec un taux de hachage mesurable et vérifiable en temps réel.
Stephane Castellani
novembre 2, 2025 AT 00:05Le taux de hachage, c’est juste la preuve que personne ne peut nous voler nos bitcoins. Point.
james rocket
novembre 3, 2025 AT 08:22Je trouve fascinant que tout ça repose sur des machines qui consomment plus d’électricité qu’un pays entier, mais qui, en même temps, protègent une monnaie que personne ne peut contrôler. C’est comme construire un château de sable qui résiste aux tempêtes - parce que personne n’a les moyens de le détruire. Et pourtant, on continue d’ajouter des grains. Pourquoi ? Parce que la décentralisation, c’est plus qu’un concept. C’est une foi.
Les gens parlent de pollution, mais ils oublient que le système bancaire mondial consomme deux fois plus. Le minage, lui, est visible. Transparent. On voit les câbles, les ventilateurs, les factures d’électricité. La banque ? Elle cache tout derrière des bureaux en marbre et des algorithmes opaques.
Et puis, il y a cette idée que le minage est une ruine. Mais regarde ce qui se passe au Texas : des puits de gaz abandonnés qui produisent de l’électricité inutilisée, et des mineurs qui la captent. Ce n’est pas du gaspillage. C’est du recyclage énergétique. On brûle du gaz qu’on ne pouvait pas transporter, et on en fait de la sécurité numérique. C’est presque poétique.
La difficulté augmente, les mineurs individuels perdent de l’argent, oui. Mais le réseau s’adapte. Il élimine les faibles. C’est Darwin, mais en code. Et ce qui reste ? Des machines efficaces, des énergies propres, des investisseurs sérieux. Pas des gamins avec des GPU de 2018.
Le halving de 2026 va faire mal. Beaucoup vont fermer. Mais le réseau survivra. Il a déjà survécu à trois fois ça. Parce que la sécurité ne se négocie pas. Elle se paye en watts, en dollars, en patience.
On peut rêver d’Ethereum, de proof-of-stake, de consommation zéro. Mais quand un attaquant loue 51 % d’un réseau, il n’a pas besoin de code. Il a besoin de puissance brute. Et là, Bitcoin, c’est le seul qui a montré qu’il peut tenir. Les autres ? Des tours de papier. Celui-là, c’est du béton armé.
Blanche Dumass
novembre 3, 2025 AT 11:41C’est drôle, non ? On parle de puissance, de sécurité, d’énergie… mais au fond, on parle de confiance. Et la confiance, elle ne se mesure pas en EH/s. Elle se ressent. Quand tu sais que ton bitcoin ne peut pas être effacé, modifié, volé… même si tout le reste s’effondre. C’est ça, le vrai trésor.
Philippe Foubert
novembre 5, 2025 AT 02:55Y’a un truc que personne dit : les ASIC sont devenus des armes nucléaires du digital. Le S21, c’est pas une machine, c’est un missile à 18,5 J/TH. Et le S22 qui arrive ? 5nm, 300 TH/s, 15 J/TH. C’est de la physique appliquée à la finance. Les gars qui minent avec des GPU en 2025 ? Ils sont déjà morts. Le marché a éliminé les faibles, comme toujours.
Et le gaspillage énergétique ? T’as vu les stats du BMA ? 58,3 % de renouvelable. Et tu sais ce qui est le plus drôle ? Les mineurs utilisent l’énergie que personne ne veut. Le gaz qui brûle à 300 km du réseau. L’hydro qui est trop cher à stocker. Ils transforment du déchet en sécurité. C’est pas du gaspillage, c’est de la logistique inversée.
Le halving en 2026 va faire un massacre. Les mineurs au Nigeria, en Iran, en France avec l’élec à 0,20 $/kWh ? Ils vont fermer. Mais les gros avec les accords de puissance à 0,02 $ ? Ils vont s’engraisser. Et le réseau ? Il va se renforcer. Parce que les survivants sont les plus efficaces. C’est la loi du plus fort, mais en crypto.
Genevieve Dagenais
novembre 6, 2025 AT 10:15Il est profondément inquiétant de constater que la France, pays de la culture et de la raison, tolère l’existence d’une activité aussi destructrice pour l’environnement que le minage de Bitcoin. Ce n’est pas une innovation, c’est une aberration énergétique. Le proof-of-stake existe depuis des années, et pourtant, certains continuent à défendre ce monstre énergivore comme s’il s’agissait d’un sacré temple de la liberté. La décentralisation ne justifie pas le gaspillage. L’Argentine consomme moins que Bitcoin ? C’est un scandale, pas une victoire.
La notion de « sécurité par puissance brute » est une illusion. Une sécurité fondée sur la consommation massive d’électricité n’est pas une vertu, c’est une faiblesse. Les États-Unis, en permettant cela, démontrent leur manque de vision stratégique. La Chine avait raison d’interdire le minage. Elle a choisi l’avenir. Nous, nous choisissons l’obsolescence.
Carmen Wong Fisch
novembre 8, 2025 AT 00:48Je sais pas, j’ai lu l’article, j’ai vu les chiffres, j’ai regardé les graphiques… et j’ai juste envie de me recoucher.
Stéphane Couture
novembre 9, 2025 AT 08:02Vous croyez vraiment que c’est pour la « sécurité » ? Non. C’est pour cacher la manipulation. Les grands fonds, Marathon, BlackRock… ils contrôlent 50 % du réseau. Le « décentralisé » ? Une blague. Le taux de hachage monte parce qu’ils veulent que le prix monte. Ils minent pour faire monter le prix, pas pour protéger le réseau. Et quand le prix chute ? Ils ferment les mines et ils vendent leurs BTC. C’est du pump and dump, mais en ASIC.
Et ce truc de « 58 % d’énergie renouvelable » ? C’est du greenwashing. Le gaz capté ? C’est du gaz fossile. L’hydro ? Ça dépend de la saison. Et quand il fait sec ? Ils allument les centrales à charbon. Vous croyez que les mineurs du Texas ont un cœur vert ? Non. Ils ont un contrat avec un fournisseur qui leur vend l’électricité la moins chère. Point. Pas de conscience. Que du profit.
Le halving en 2026 ? C’est la fin du show. Les petits mineurs vont disparaître. Les gros vont se partager le marché. Et vous, vous allez continuer à croire que c’est « décentralisé ». Non. C’est une oligarchie avec des ventilateurs.
James Coneron
novembre 10, 2025 AT 03:31Vous avez vu les chiffres ? 620 EH/s ? C’est pas une coïncidence. C’est un signal. Les élites veulent que le Bitcoin devienne la monnaie mondiale. Et pour ça, ils ont besoin d’un réseau invulnérable. Mais comment ? En le rendant si puissant que même les États ne pourront pas le contrôler. Le taux de hachage, c’est le bouclier. Et le vrai but ? C’est de remplacer le dollar. Le halving de 2026, c’est la dernière étape avant la révolution. Les banques centrales savent ça. C’est pour ça qu’elles veulent interdire le minage. Elles ont peur. Et elles vont faire des lois, des taxes, des moratoires. Mais ça ne marchera pas. Parce que le réseau est trop fort. Trop réparti. Trop profondément ancré dans les puits de gaz du Texas, les barrages du Canada, les centrales géothermiques d’Islande. Ils peuvent tout bloquer. Mais ils ne peuvent pas éteindre tout le monde en même temps.
Et ce que vous appelez « pollution » ? C’est le prix à payer pour la liberté. Le système bancaire, lui, tue lentement. Il détruit les économies, il crée des bulles, il fait planter les gens. Le Bitcoin, lui, tue en direct. Mais il libère. Et si vous avez peur de la consommation énergétique, alors pourquoi ne pas interdire les avions ? Les data centers ? Les centres commerciaux ? Parce que vous ne voulez pas toucher au système. Vous voulez juste un nouveau bouc émissaire. Le minage. Facile. Visible. Pas comme les banques. Pas comme les militaires. Pas comme les géants du numérique.
Le proof-of-stake ? C’est une arnaque. Il repose sur la confiance. Et la confiance ? Elle peut être corrompue. Le proof-of-work ? Il repose sur la physique. Et la physique ? Elle ne ment pas. Si vous avez la puissance, vous contrôlez. Sinon, vous perdez. C’est la seule règle qui ne peut pas être trichée. Et c’est pour ça que le Bitcoin survivra. Même si tout le reste s’effondre.
Anne Sasso
novembre 11, 2025 AT 07:33Je suis frappé par la rigueur des données présentées dans cet article, particulièrement les chiffres fournis par le Cambridge Centre for Alternative Finance et le Bitcoin Mining Council. Il est essentiel de s’appuyer sur des sources vérifiables, surtout dans un domaine aussi polarisé que le minage de Bitcoin. La transition géographique du minage, de la Chine vers les États-Unis et le Kazakhstan, illustre une adaptation remarquable à la régulation. Par ailleurs, l’augmentation de l’efficacité énergétique des ASIC, passant de 18,5 J/TH à 15 J/TH en moins de deux ans, démontre une innovation technique soutenue, souvent sous-estimée par les critiques.
Il convient également de noter que la notion de « gaspillage énergétique » est relative : l’énergie utilisée par le minage provient souvent de sources sous-utilisées ou excédentaires, ce qui la rend, dans certains cas, plus efficace que les infrastructures traditionnelles. Enfin, la comparaison avec la consommation du système bancaire mondial - 260 TWh - souligne que le débat sur l’empreinte carbone du Bitcoin doit être contextualisé, et non réduit à une simple opposition moralisatrice.
Nadine Jansen
novembre 12, 2025 AT 05:18Le taux de hachage n’est pas un indicateur de performance, mais un indicateur de résilience. Il ne mesure pas la richesse, il mesure la capacité à résister. Et cette résistance, elle est fondée sur une simple vérité : plus il faut de ressources pour attaquer, plus le système est sûr. Ce n’est pas de la magie. C’est de la logique économique et physique. Les critiques qui parlent d’énergie gaspillée ne comprennent pas que cette énergie est payée par ceux qui veulent sécuriser une monnaie. Et ceux-là, ils sont prêts à la payer. Parce qu’ils croient en quelque chose de plus grand que le profit.
Le halving ne menace pas le réseau. Il le renforce. Il élimine les participants inefficaces. Il concentre la puissance entre les mains de ceux qui ont investi dans la technologie, l’énergie propre, la logistique. Ce n’est pas de la centralisation. C’est de l’optimisation. Et c’est ce qui fait la force du Bitcoin : il n’a pas besoin de vous. Il a besoin de la puissance. Et il la trouve, partout, même dans les déchets.
Julie Collins
novembre 13, 2025 AT 15:27Imaginez un peu : des machines qui ronronnent dans les déserts du Texas, qui boivent le gaz qu’on jette, qui transforment le déchet en or numérique. C’est comme si la nature elle-même avait décidé de financer la révolution. Et tout ça pour que personne, jamais, ne puisse effacer une transaction. C’est fou. C’est beau. C’est un peu dingue. Mais c’est vrai. Et ça marche. Depuis 15 ans. Sans bug. Sans faille. Sans triche. Juste des processeurs, de l’électricité, et une idée simple : la vérité doit être immuable.
Anne-Laure Pezzoli
novembre 15, 2025 AT 11:39J’ai lu tout ça avec attention. Je ne suis pas mineur. Je n’ai pas d’ASIC. Mais j’ai des bitcoins. Et je me sens en sécurité. Parce que je sais que personne ne peut les prendre. Même si je ne comprends pas tout, je sens que cette puissance brute, c’est ce qui me protège. Merci pour l’article. C’est rassurant de voir que quelqu’un explique ça clairement.
Denis Enrico
novembre 16, 2025 AT 13:42Vous pensez que c’est de la sécurité ? Non. C’est un piège. Le taux de hachage monte parce que les gros veulent que le prix monte. Ils minent pour manipuler. Ils créent une illusion de demande. Et quand le halving arrive, ils vendent tout. Les petits mineurs, eux, ils sont écrasés. Ils investissent dans des ASIC, ils paient l’électricité, ils pensent que c’est rentable… et puis la difficulté monte, le prix baisse, et ils se retrouvent avec des machines qui valent plus en cuivre qu’en bitcoins. C’est un système conçu pour écraser les individus. La décentralisation ? Une légende pour les naïfs. Le réseau est contrôlé par cinq pools. Et ces pools ? Ils sont financés par des fonds de Wall Street. Vous croyez que vous êtes libre ? Vous êtes un rouage. Un ventilateur dans une machine qui vous utilise pour enrichir les riches.
kalidou sow
novembre 17, 2025 AT 20:24Le minage de Bitcoin est une forme de néocolonialisme énergétique. Les pays du Sud, comme le Sénégal, ne peuvent pas accéder à l’électricité pour leurs hôpitaux, mais les États-Unis consacrent des centaines de mégawatts à faire tourner des ASIC pour enrichir des investisseurs occidentaux. Cela n’a rien à voir avec la liberté. C’est de l’exploitation. Et les discours sur les « énergies renouvelables » sont du blanchiment vert. Le gaz capté ? C’est toujours du pétrole. L’hydro ? C’est souvent construit sur des terres autochtones. Le Bitcoin ne libère personne. Il déplace les inégalités.
Juliette Kay
novembre 18, 2025 AT 08:11Je conteste l’idée selon laquelle le taux de hachage augmente la sécurité. En réalité, il renforce la dépendance à des infrastructures énergétiques centralisées et vulnérables. Un réseau qui dépend de la stabilité du réseau électrique du Texas n’est pas décentralisé - il est fragilisé. La véritable sécurité réside dans la diversité, pas dans la concentration de puissance. Le Bitcoin, en se concentrant sur la puissance brute, répète les erreurs du système financier qu’il prétend remplacer : centralisation, dépendance, et vulnérabilité structurelle.
james rocket
novembre 19, 2025 AT 09:18Je vois que certains pensent que le minage est un piège. Mais regardez ce qui s’est passé en 2021, quand la Chine a interdit. Le réseau a résisté. Il s’est réorganisé. Il est devenu plus fort. Les mineurs ont déménagé. Les investisseurs sont arrivés. Les énergies propres ont été intégrées. Ce n’est pas un piège. C’est un écosystème qui évolue. Et si les grands fonds y investissent, c’est parce qu’ils comprennent que la sécurité de Bitcoin ne peut pas être achetée. Elle doit être construite. Et ça, ça prend du temps. De l’énergie. Et de la patience.