SecondBTC : avis complet sur cette plateforme d'échange de cryptomonnaies en 2025
Mary Rhoton 19 janvier 2025 4

Si vous cherchez une plateforme d’échange de cryptomonnaies simple, rapide et sans monnaie fiduciaire, vous avez peut-être entendu parler de SecondBTC. Mais est-ce vraiment une bonne option en 2025 ? La réponse courte : non, sauf si vous êtes un trader expérimenté avec déjà des actifs numériques en stock et que vous cherchez un endroit pour les échanger rapidement sans réglementation lourde.

Qu’est-ce que SecondBTC ?

SecondBTC est une plateforme d’échange centralisée basée en Inde, lancée le 15 juin 2018. Contrairement à la plupart des échanges populaires, elle ne permet aucun dépôt en monnaie fiduciaire - pas de dollars, pas d’euros, pas de roupies indiennes. Vous ne pouvez y déposer que des cryptomonnaies déjà possédées. Cela signifie que si vous venez du monde réel avec un compte bancaire et que vous voulez acheter votre première Bitcoin, SecondBTC ne vous sert à rien.

Elle se positionne comme un échange crypto-to-crypto, c’est-à-dire un lieu où les détenteurs de cryptos échangent entre elles. Si vous avez déjà du BTC, de l’ETH ou du USDT, vous pouvez les trader contre d’autres actifs. Mais si vous n’en avez pas, vous devez d’abord passer par un autre échange comme Binance ou Coinbase pour acheter vos premières cryptos, puis les transférer ici.

Quelles cryptomonnaies sont disponibles ?

SecondBTC propose environ 34 cryptomonnaies. Cela inclut les grandes : Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), Ripple (XRP), Tether (USDT), Litecoin (LTC), et quelques autres comme Cardano (ADA) ou Polkadot (DOT). Ce n’est pas un catalogue de 500 actifs comme sur Binance ou Kraken, mais c’est suffisant pour les échanges courants.

Le problème, c’est que la liquidité est faible. Pour certaines paires, comme ADA/BTC ou DOT/ETH, les ordres sont rares. Vous risquez de ne pas trouver de contrepartie pour vendre à votre prix, ou de devoir accepter un taux très défavorable. Les grands échanges ont des milliers d’acheteurs et de vendeurs actifs en temps réel. SecondBTC, lui, fonctionne comme un petit marché local - utile pour quelques transactions, mais pas pour trader sérieusement.

Frais de transaction : transparents ?

SecondBTC applique un frais fixe de 0,20 % pour les makers et les takers. C’est dans la moyenne du marché. Pour comparaison, Binance propose 0,1 % avec réduction pour les détenteurs de BNB, et Coinbase charge jusqu’à 0,5 % pour les achats directs. Donc sur ce point, SecondBTC n’est pas cher.

Mais voilà le hic : aucune transparence sur les frais cachés. Pas de détails sur les frais de retrait, pas d’explication sur les coûts de dépôt en crypto, pas de liste des méthodes de paiement acceptées - parce qu’il n’y en a pas. Vous ne pouvez pas déposer de fiat, donc pas de frais de conversion. Mais si vous envoyez une crypto depuis un autre portefeuille, vous ne savez pas combien de frais réseau (gas) seront prélevés. Ce n’est pas un frais de la plateforme, mais c’est un coût réel que vous devez anticiper.

Un petit stand SecondBTC négligé face à un énorme échange crypto animé, symbolisant son obsolescence.

Volume de trading : un indicateur clé

En novembre 2019, le volume quotidien de SecondBTC était d’environ 616 000 dollars. En décembre 2021, il a grimpé à 1,1 million de dollars. Cela semble une croissance, mais comparé à Binance, qui dépasse les 30 milliards de dollars par jour, c’est négligeable.

Et pire : SecondBTC n’apparaît même plus régulièrement sur CoinMarketCap ou CoinGecko. Les données sont parfois absentes, parfois obsolètes. Si une plateforme ne figure plus sur les principaux agrégateurs de données, c’est un signal fort qu’elle n’est plus suivie par la communauté. Les traders professionnels l’ignorent. Les nouveaux venus ne la trouvent même pas en cherchant.

Interface et expérience utilisateur

L’interface est simple. Pas de surcharge. Vous avez un graphique, une liste d’ordres, un champ pour acheter ou vendre. C’est clair pour un débutant qui veut échanger deux cryptos rapidement.

Mais c’est aussi très basique. Pas de graphes avancés, pas d’ordres limités conditionnels, pas de trading algorithmique, pas de tableau de bord des portefeuilles multi-actifs. Ce n’est pas un outil pour trader activement. C’est un outil pour faire une transaction ponctuelle.

Les retraits sont rapides, selon certains utilisateurs. Les dépôts aussi. Mais attention : cela ne veut pas dire qu’ils sont fiables. Il n’y a pas de garantie. Si votre dépôt disparaît, vous n’avez personne à qui vous plaindre.

Sécurité et régulation : un risque majeur

SecondBTC n’est régulé par aucune autorité financière. Ni en Inde, ni aux États-Unis, ni en Europe. Cela signifie qu’il n’a aucune obligation légale de protéger vos fonds, de tenir des comptes séparés, ou de vous rembourser en cas de piratage.

Et pourtant, la plateforme accepte les utilisateurs américains. Elle vous dit même de vérifier les lois de votre État. C’est une manière polie de dire : « On ne vous interdit pas, mais si vous perdez tout, ce n’est pas notre faute. »

La sécurité ? Pas de preuves concrètes. Pas de certification, pas d’audit public, pas de stockage à froid documenté. Rien. Et si vous cherchez des avis sur FxVerify, vous trouvez un score de 0/5 - avec aucun commentaire. C’est un signal d’alarme. Quand personne ne parle d’une plateforme, c’est soit parce qu’elle est trop petite, soit parce que tout le monde a perdu de l’argent et ne veut plus en parler.

Un coffre-fort cassé SecondBTC avec des pièces qui s'échappent, comparé à des échanges sécurisés et modernes.

Qui devrait utiliser SecondBTC ?

Seule une personne pourrait trouver un intérêt réel à utiliser SecondBTC en 2025 : un trader qui possède déjà des cryptomonnaies, qui veut éviter les grandes plateformes pour des raisons de confidentialité, et qui ne s’inquiète pas de la régulation. Il veut échanger rapidement du XRP contre du LTC, sans passer par une KYC lourde, et il est prêt à prendre le risque.

Si vous êtes un débutant, un investisseur à long terme, ou quelqu’un qui veut sécuriser ses actifs, évitez SecondBTC. Il n’offre pas de protection, pas de transparence, pas de liquidité, pas de support fiable. Ce n’est pas un échange. C’est un outil niche pour un usage très spécifique - et même ce usage est risqué.

Et si vous cherchez une alternative ?

Si vous voulez un échange avec fiat, choisissez Coinbase ou Kraken. Si vous voulez plus de cryptos et de liquidité, allez sur Binance ou Bybit. Si vous voulez une plateforme régulée en Europe, Bitstamp ou Coinhouse sont des options sérieuses.

SecondBTC ne fait pas le poids. Il n’a pas évolué depuis 2021. Il n’a pas ajouté de fonctionnalités, n’a pas amélioré sa sécurité, n’a pas augmenté son volume. Dans un secteur où les échanges se transforment chaque mois, il est resté figé dans le temps. Et dans la cryptomonnaie, rester immobile, c’est reculer.

Conclusion : une plateforme obsolète

SecondBTC n’est pas un arnaque. Mais il n’est pas non plus une solution viable en 2025. Il est le produit d’une époque où les échanges crypto étaient encore peu régulés, peu concurrentiels, et où les utilisateurs étaient plus tolérants aux risques.

Aujourd’hui, les attentes ont changé. Les gens veulent des plateformes fiables, transparentes, sécurisées, avec un support réactif et des options de paiement. SecondBTC ne répond à aucun de ces critères. Il est trop petit, trop peu sécurisé, trop opaque.

Si vous avez déjà des cryptos et que vous voulez les échanger rapidement, utilisez une plateforme qui a de la liquidité. Si vous débutez, choisissez un échange qui accepte les paiements par carte bancaire. SecondBTC n’a pas sa place dans votre parcours crypto - pas en 2025, pas en 2026, et probablement pas jamais.

SecondBTC accepte-t-il les dépôts en euros ou en dollars ?

Non, SecondBTC ne permet aucun dépôt en monnaie fiduciaire (euros, dollars, roupies, etc.). Vous ne pouvez déposer que des cryptomonnaies déjà possédées. Cela le rend inutilisable pour les nouveaux utilisateurs qui veulent acheter leurs premières cryptos avec leur compte bancaire.

SecondBTC est-il sûr à utiliser ?

Pas vraiment. SecondBTC n’est pas régulé, n’a pas d’audit public, ne publie pas de preuves de stockage à froid, et n’a aucun avis vérifié sur les plateformes de notation. Son score de 0/5 sur FxVerify, avec zéro commentaire, est un avertissement fort. Si vous y déposez des fonds, vous le faites à vos risques et périls.

Pourquoi SecondBTC n’apparaît-il pas sur CoinMarketCap ?

Parce que son volume de trading est trop faible et ses données trop irrégulières pour être considérées comme fiables par les agrégateurs. CoinMarketCap et CoinGecko ne listent que les plateformes avec un volume actif, des données transparentes et une présence constante. SecondBTC ne remplit plus ces critères.

SecondBTC est-il autorisé aux États-Unis ?

Techniquement, oui - mais avec une mise en garde. La plateforme permet l’accès aux utilisateurs américains, mais elle ne garantit pas la conformité aux lois locales. Elle vous dit explicitement de vérifier les lois de votre État. Cela signifie qu’elle n’a pas de licence américaine et qu’elle ne se responsabilise pas si vous enfreignez la loi.

Quels sont les meilleurs échanges alternatifs à SecondBTC ?

Pour les débutants : Coinbase ou Kraken (avec paiement par carte). Pour les traders avancés : Binance ou Bybit (plus de cryptos, plus de liquidité). Pour la sécurité : Bitstamp ou Coinhouse (régulés en Europe). Tous offrent un support client, des audits de sécurité, et des mises à jour régulières - ce que SecondBTC ne fait pas.

4 Commentaires

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    Mathisse Vanhuyse

    novembre 2, 2025 AT 08:28

    Je viens de vérifier SecondBTC après avoir lu cet article... et j'ai juste fermé la page en me disant 'merci mais non'. J'ai perdu 300€ sur un échange similaire il y a 2 ans, et je n'ai jamais eu de réponse de leur support. C'est pas une plateforme, c'est un trou noir digital. 🙃

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    Andy Baldauf

    novembre 3, 2025 AT 23:57

    franchement j'ai testé secondbtc en 2020 juste pour voir si ça marchait... et j'ai réussi à envoyer 0.01 btc sans qu'il arrive. j'ai perdu les frais de gas et j'ai pas eu de notification. c'est comme envoyer une lettre dans une boîte aux lettres sans adresse. mais bon, au moins c'est pas un scam, c'est juste... un oubli. 🤷‍♂️

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    James Schubbe

    novembre 4, 2025 AT 07:44

    ils sont en Inde... et ils acceptent les américains... mais pas les euros... c'est trop beau pour être vrai... je parie qu'ils sont liés à la CIA ou au dark web... personne ne parle d'eux parce que tout le monde a disparu... c'est un piège de surveillance financière... 🤫

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    Filide Fan

    novembre 4, 2025 AT 08:25

    Je trouve ça dommage parce que l'interface est vraiment jolie, simple, pas de stress visuel... mais oui, la liquidité est nulle... et le fait qu'ils ne soient pas régulés... c'est comme acheter un sac en cuir chez un gars qui dit 'je l'ai fait moi-même, mais j'ai perdu la facture'. J'adore le design, mais j'ai peur de mettre mon argent dedans. 😅

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