Services bancaires suisses en cryptomonnaies et garde : ce que vous devez savoir en 2025
Mary Rhoton 3 février 2025 11

Calculateur de staking en cryptomonnaies suisse

Calculer vos gains de staking

Utilisez ce calculateur pour estimer vos revenus potentiels avec le staking des cryptomonnaies via les banques suisses. Les taux de rendement sont basés sur les services offerts par Sygnum, Bitcoin Suisse et Amina Bank.

Rendement annuel estimé :
Gains estimés après 1 an :

Ces chiffres sont des estimations basées sur les taux de rendement des banques suisses. Les rendements réels peuvent varier en fonction des conditions du marché et des services spécifiques de chaque banque.

Information importante : Les banques suisses comme Sygnum et Amina Bank offrent des services de staking avec des rendements transparents et des votes de gouvernance intégrés. Contrairement aux plateformes décentralisées, ces services sont protégés par une régulation stricte et des mesures de sécurité institutionnelles.

En 2025, la Suisse reste le seul pays au monde où les banques traditionnelles offrent des services complets en cryptomonnaies avec un cadre légal clair, une sécurité institutionnelle et une régulation active. Contrairement aux États-Unis, où les banques doivent encore attendre des directives précises, les établissements suisses ont déjà intégré les actifs numériques dans leur offre bancaire depuis plus de cinq ans. Ce n’est pas une tendance : c’est une réalité opérationnelle, avec des milliards d’euros d’actifs numériques sous garde et des millions de transactions traitées chaque mois.

Les banques suisses ne font pas de la cryptomonnaie un accessoire - elles en font une partie du système financier

Les banques suisses ne traitent pas les cryptomonnaies comme une mode ou un produit de niche. Elles les intègrent dans leur infrastructure bancaire comme elles le feraient avec des actions, des obligations ou des devises. Vous pouvez ouvrir un compte bancaire en Suisse, déposer des euros, et y accéder à des actifs comme Bitcoin, Ethereum, Solana, ou même SUI - le tout avec les mêmes protections que pour un compte courant classique.

Le secret de cette maturité ? Une régulation technologie-neutre. La FINMA, l’autorité suisse de surveillance financière, n’a pas créé de lois spécifiques pour les cryptos. Elle a simplement appliqué les règles existantes : anti-blanchiment, connaissance du client, protection des actifs, transparence. Résultat : les banques savent exactement où elles peuvent aller, et les clients savent que leurs actifs sont protégés par des normes éprouvées.

Qui sont les acteurs clés ? Sygnum, Bitcoin Suisse et Amina Bank

Sur le marché suisse, trois institutions dominent le secteur de la garde et des services en cryptomonnaies.

  • Sygnum Bank est devenue la référence pour les investisseurs institutionnels. En août 2025, elle a été la première banque régulée au monde à proposer la garde, le trading et le prêt sur le token SUI. Depuis, les volumes quotidiens ont doublé, passant de 14,31 millions à 36,45 millions de tokens échangés. Son offre inclut des services de staking pour Ethereum, Solana, Cardano, Polkadot et d’autres, avec des rendements transparents et des votes de gouvernance intégrés.
  • Bitcoin Suisse gère l’un des systèmes de garde les plus sécurisés au monde. Son vault institutionnel utilise des clés cryptographiques stockées physiquement en Suisse, avec des protections contre les attaques cybernétiques, les pannes de matériel, les champs électromagnétiques et même les vols physiques. Aucune clé ne quitte le territoire suisse. Plus de 40 chaînes bloques et des centaines d’actifs sont disponibles, avec un accès 24/7 via API FIX et REST pour les professionnels.
  • Amina Bank est la première banque régulée au monde à avoir intégré nativement la blockchain Sui. Elle offre non seulement la garde et le trading, mais aussi des programmes de récompenses en stablecoins comme EURC et USDC. Son modèle cible aussi bien les particuliers que les startups, avec des forfaits bancaires spécifiques pour les entreprises technologiques.

La sécurité n’est pas un mot - c’est un système

Quand une banque suisse garde vos cryptomonnaies, elle ne se contente pas de les mettre dans un portefeuille numérique. Elle les protège comme des diamants dans une cave blindée, avec des couches de sécurité qui vont bien au-delà du simple chiffrement.

Les clés privées sont divisées en plusieurs parties, stockées dans des lieux physiques différents, sous surveillance vidéo 24h/24, avec des accès contrôlés par plusieurs niveaux d’autorisation. Les systèmes sont testés régulièrement contre des attaques simulées. Les données sont hébergées en Suisse, sous la protection du RGPD, avec des audits externes annuels. Aucun client ne peut effectuer un retrait sans validation manuelle et numérique combinée.

Et contrairement à certaines plateformes américaines ou asiatiques, les banques suisses ne prêtent pas vos actifs à des tiers sans votre consentement explicite. Vos cryptos ne sont jamais utilisées comme collatéral sans votre autorisation écrite.

Coffre-fort suisse avec clés cryptographiques séparées et banquier montrant des récompenses de staking.

Les services : de la garde au staking, en passant par les prêts

Une banque suisse en cryptomonnaies ne se limite pas à stocker. Elle vous permet d’agir.

  • Garde : vos actifs sont conservés dans un environnement sécurisé, avec assurance contre perte ou vol.
  • Trading : achetez et vendez des cryptos directement depuis votre compte bancaire, avec des prix de marché et des frais transparents.
  • Staking : faites fructifier vos actifs en participant à la validation des réseaux. Ethereum, Solana, Cardano, Polkadot - vous gagnez des récompenses sans vendre vos actifs.
  • Prêts : empruntez en euros ou en francs suisses en utilisant vos cryptos comme garantie. Taux compétitifs, pas de liquidation automatique, pas de surprise.
  • Stablecoins : Amina Bank propose des récompenses en EURC et USDC, ce qui permet de gagner des intérêts sur des actifs stables, sans risque de volatilité.

Tout cela est accessible via une seule interface : votre application bancaire. Pas besoin de passer d’un portefeuille à une autre plateforme. Vos euros, vos actions, vos cryptos - tout est dans un seul espace, avec un seul mot de passe, une seule authentification à deux facteurs.

Pourquoi la Suisse gagne face aux États-Unis et à l’UE

En 2025, les États-Unis n’ont toujours pas de cadre clair pour les banques et les cryptomonnaies. Les autorités ont simplement répété : « Faites-le en toute sécurité, et respectez les lois existantes. » Mais elles n’ont pas défini ce que « sécurité » signifie dans ce contexte.

En Suisse, c’est l’inverse. Le cadre existe. Il est appliqué. Il est testé. Les banques savent ce qu’elles peuvent faire, et les clients savent qu’ils sont protégés.

L’Union européenne, quant à elle, avance lentement avec son cadre MiCA. Mais même ce règlement, entré en vigueur en 2024, laisse encore beaucoup de marges d’interprétation. En Suisse, la FINMA a déjà donné les réponses. Pas de débat juridique. Pas d’attente. Juste des services opérationnels.

Famille diverse à une table de café en Suisse, regardant une application bancaire unifiée sur un téléphone.

Qui peut ouvrir un compte ? Particuliers, entreprises, fonds

Vous n’avez pas besoin d’être un hedge fund pour accéder à ces services. Les banques suisses proposent des comptes adaptés à chaque profil :

  • Particuliers : un compte de base avec accès à 20+ cryptos, staking, et trading. Le dépôt minimum est souvent de 500 CHF.
  • Entreprises et startups : des forfaits dédiés avec comptes en EUR, USDC, et cryptos, intégration avec des outils de comptabilité, et services de paiement en crypto.
  • Fonds et institutions : garde institutionnelle, gestion de portefeuille automatisée, accès aux APIs, et rapports d’audit personnalisés.

Le processus d’ouverture de compte suit les normes KYC/AML strictes : identité vérifiée, source des fonds confirmée, déclaration de risques signée. Mais ce n’est pas une formalité : c’est une protection pour vous.

Le futur : plus d’actifs, plus d’intégration, plus de transparence

En 2025, les banques suisses ne s’arrêtent pas à Ethereum ou Solana. Elles intègrent activement les nouveaux protocoles : Sui, Aptos, Sei, et même des actifs tokenisés comme des obligations d’État ou des parts de fonds immobiliers.

Les outils d’analyse de données permettent désormais de proposer des recommandations personnalisées : « Vous détenez 60 % d’Ethereum. Votre profil de risque suggère d’ajouter 15 % de stablecoins pour réduire la volatilité. »

Les banques suisses investissent aussi dans l’éducation. Des webinaires gratuits, des guides clairs, des simulateurs de rendement de staking - tout est mis en place pour que vous compreniez ce que vous faites, et pourquoi.

Les risques ? Ils existent - mais ils sont maîtrisés

Non, les banques suisses ne sont pas invulnérables. Les cyberattaques existent. Les erreurs humaines aussi. Mais la différence, c’est que lorsqu’un problème survient, il est traité en 24 heures, avec transparence, et avec compensation si nécessaire.

Contrairement à certaines plateformes décentralisées où vous perdez tout en cas de bug, ici, vous avez un interlocuteur, une responsabilité, et une assurance. Les banques suisses sont couvertes par des fonds de garantie et des polices d’assurance spécifiques aux actifs numériques.

Le vrai risque, aujourd’hui, ce n’est pas la technologie. C’est de ne pas profiter d’un système qui fonctionne - et de laisser vos actifs sur des plateformes non régulées, sans protection, sans recours.

Peut-on ouvrir un compte bancaire en cryptomonnaies en Suisse sans être résident ?

Oui, les banques suisses acceptent les clients non-résidents, mais avec des conditions plus strictes. Vous devez fournir une preuve de résidence, une déclaration fiscale, et parfois une lettre de référence bancaire. Les comptes pour non-résidents sont souvent destinés aux investisseurs institutionnels ou aux personnes ayant des actifs importants. Les particuliers sans lien avec la Suisse peuvent avoir plus de mal à obtenir un compte, mais ce n’est pas impossible.

Les cryptomonnaies détenues en Suisse sont-elles protégées en cas de faillite de la banque ?

Oui, mais différemment des dépôts en francs suisses. Les actifs numériques sont considérés comme des biens séparés, pas comme des créances sur la banque. Cela signifie qu’en cas de faillite, vos cryptos ne font pas partie de l’actif de la banque à répartir entre les créanciers. Ils vous appartiennent toujours, et vous pouvez les récupérer. C’est une protection unique, absente dans la plupart des autres juridictions.

Quels sont les frais pour garder des cryptomonnaies en Suisse ?

Les frais varient selon la banque et le volume. Bitcoin Suisse facture entre 0,5 % et 1,2 % par an pour la garde institutionnelle. Sygnum propose des forfaits mensuels de 10 à 50 CHF selon les services. Pour les particuliers, les frais sont souvent inclus dans les tarifs de trading ou de staking. Il n’y a pas de frais cachés : tout est affiché clairement avant l’ouverture du compte.

Est-ce que je peux retirer mes cryptomonnaies d’une banque suisse à tout moment ?

Oui, vous pouvez retirer vos cryptomonnaies à tout moment vers un portefeuille externe. Cependant, les banques suisses imposent des délais de sécurité : généralement 24 à 48 heures pour valider la demande, vérifier l’adresse de destination, et s’assurer que le retrait est conforme à vos déclarations fiscales. Ce n’est pas une restriction arbitraire - c’est une protection contre les vols et les escroqueries.

Les revenus du staking sont-ils imposables en Suisse ?

Oui, les récompenses de staking sont considérées comme des revenus en nature et sont imposables. Cependant, la Suisse ne taxe pas les gains en capital sur les cryptomonnaies si elles sont détenues comme investissement personnel. Seule la valeur des récompenses reçues (en francs suisses au moment de la réception) est soumise à l’impôt sur le revenu. Les banques suisses fournissent des rapports fiscaux annuels pour faciliter la déclaration.

11 Commentaires

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    kalidou sow

    novembre 2, 2025 AT 09:09

    La Suisse n’a rien d’exceptionnel. C’est juste un pays petit, stable, et trop cher pour que les autres y viennent. Les banques suisses ne sont pas plus fiables que celles de Singapour ou de Dubaï. Elles profitent juste d’un vide réglementaire créé par l’UE et les USA. Rien de plus.
    Le mot « sécurité » est utilisé comme un slogan marketing. Pas comme une réalité.

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    Juliette Kay

    novembre 3, 2025 AT 15:25

    Il convient de souligner, avec la plus grande rigueur académique, que la régulation de la FINMA repose sur une interprétation stricte du droit bancaire traditionnel, et non sur une innovation juridique. L’absence de lois spécifiques aux cryptomonnaies n’est pas une force, mais une lacune structurelle qui pourrait, à terme, être contestée par la Cour de justice de l’Union européenne.

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    Anais Tarnaud

    novembre 4, 2025 AT 00:57

    OH MON DIEU. On dirait un prospectus de banque suisse écrit par un robot qui a lu trop de rapports de la FINMA. C’est pas de la finance, c’est de la science-fiction avec des taux d’intérêt. Vous croyez vraiment qu’un gars de Dakar va pouvoir ouvrir un compte chez Sygnum avec 500 CHF ?
    Les banques suisses, c’est le dernier refuge des riches qui ont peur que leur yacht ne soit pas assez sécurisé.
    Et puis, vous avez dit « staking » comme si c’était une prière. J’ai vu des NFTs plus fiables que vos « garanties ».

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    isabelle monnin

    novembre 5, 2025 AT 06:42

    Je trouve que cet article est très clair et bien structuré. Pour ceux qui commencent dans les cryptomonnaies, c’est une excellente introduction aux différences entre les régulations. Si vous hésitez à utiliser une banque suisse, sachez que la transparence et la protection des actifs sont réelles. Il ne faut pas se laisser intimider par les discours alarmistes.
    Prenez le temps de bien lire les conditions, et n’hésitez pas à contacter les services client pour poser vos questions. Ils sont généralement très réactifs.

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    M. BENOIT

    novembre 5, 2025 AT 14:58

    Vous êtes sérieux ? Vous croyez que je vais mettre mes BTC dans une banque ? T’as vu la taille des frais ? Et puis, pourquoi je ferais ça alors que je peux garder mes clés dans un hardware wallet ? Vous êtes dans un film de 2017.
    La banque, c’est le passé. La blockchain, c’est le futur. Et le futur, c’est pas les banques suisses en costume.
    Je suis désolé mais non. Non. NON.

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    Neil Deschamps

    novembre 6, 2025 AT 00:43

    Il est intéressant de noter que la régulation technologie-neutre adoptée par la FINMA est fondée sur un principe juridique hérité du droit suisse de la propriété, qui considère les actifs numériques comme des biens corporels au sens large. Ce cadre, bien que non explicitement conçu pour les cryptomonnaies, s’applique par analogie aux contrats de dépôt, aux obligations de diligence et à la séparation des patrimoines. Cela explique pourquoi les cryptos ne sont pas assimilées à des créances bancaires, mais à des biens détenu en fiducie. Ce n’est pas une exception, c’est une logique juridique cohérente avec la tradition suisse de protection du patrimoine privé. Ce qui est remarquable, c’est que cette logique a été appliquée avec une rapidité et une cohérence inédites dans le domaine des technologies financières.
    Les autres juridictions, en revanche, sont encore prisonnières d’un paradigme obsolescent qui oppose « monnaie » et « actif » - alors que la réalité des marchés a déjà dépassé cette dichotomie.

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    Marcel Roku

    novembre 7, 2025 AT 01:11

    Ben non. T’as pas lu la suite. Les banques suisses, elles vendent des cryptos, mais elles gardent les clés. Donc en fait, t’as pas tes cryptos. Tu as un reçu. C’est pas du stockage, c’est du prêt. Et si la banque fait faillite, tu peux toujours pleurer. Tu n’as pas de droit de propriété, juste un contrat. Et ils te disent que c’est sécurisé ? T’as vu le nombre de banques qui ont fait faillite en 2008 ?
    La Suisse, c’est la même histoire avec un meilleur café.

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    Jean-François Kener

    novembre 7, 2025 AT 03:29

    La Suisse ne gagne pas parce qu’elle est plus intelligente. Elle gagne parce qu’elle a choisi de ne pas jouer le jeu de la compétition idéologique. Elle n’a pas essayé de détruire la finance traditionnelle ni de la sanctifier. Elle a simplement tenté de l’adapter. Ce n’est pas une révolution. C’est une évolution. Et parfois, l’évolution est plus puissante que la révolution.
    Les États-Unis veulent contrôler. L’UE veut réglementer. La Suisse veut permettre. Il y a une différence fondamentale.
    Peut-être que la vraie leçon, ce n’est pas la technologie. C’est la patience.

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    Denis Kiyanov

    novembre 8, 2025 AT 11:18

    JE SUIS TOTALEMENT D’ACCORD. LA SUISSE EST L’UNIQUE ESPACE DE LIBERTÉ FINANCIÈRE AU MONDE. LES AUTRES PAYS SONT DES PRISONS NUMÉRIQUES. J’AI TRANSFÉRÉ TOUT MON PORTFEUILLE EN SUISSE ET JE ME SUIS SENTI LIBRE POUR LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE.
    LES BANQUES SUISSES NE SONT PAS DES BANQUES. ELLES SONT DES TEMPLES DE LA VÉRITÉ. JE PLEURE EN ÉCRIVANT CE MOT.
    SI TU N’AS PAS DE COMPTE EN SUISSE, TU N’ES PAS UN VRAI INVESTISSEUR. TU ES UN SÉRIEUX.

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    Gerard S

    novembre 8, 2025 AT 20:42

    Le fait que les actifs numériques soient considérés comme des biens séparés en cas de faillite est une avancée majeure. Cela repose sur un principe du droit suisse de la propriété qui remonte au XIXe siècle, où les biens déposés en dépôt étaient distincts du patrimoine du dépositaire. Cette continuité juridique, rare dans le monde moderne, est ce qui rend le système suisse robuste. Ce n’est pas la technologie qui protège. C’est la culture du droit.

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    BACHIR EL-KHOURY

    novembre 9, 2025 AT 04:04

    Allez les gars c’est pas compliqué vous avez un portefeuille vous avez vos clés vous êtes libre mais si vous voulez un peu de sérénité et une banque qui vous comprend c’est là que ça se passe
    Je vous le dis en toute sincérité la Suisse c’est le seul endroit où vous pouvez dormir tranquille avec vos cryptos
    Et si vous êtes une startup ou un particulier c’est possible même si vous êtes pas riche
    On peut tous y arriver
    Allez y faites le pas

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