Interdiction des plateformes P2P de crypto étrangères en Thaïlande en 2025
Mary Rhoton 2 novembre 2025 20

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Comparez les coûts et délais entre les plateformes étrangères (comme Bybit ou OKX) et les plateformes locales agréées en Thaïlande (comme Bitkub ou Zipmex).

La Thaïlande a interdit les plateformes P2P étrangères de crypto en 2025 - voici ce que cela signifie pour vous

En juin 2025, cinq des plus grandes plateformes de crypto au monde - Bybit, OKX, CoinEx, XT.COM et 1000X - ont été bloquées en Thaïlande. Pas un simple avertissement. Pas une amende. Une interdiction totale. Pourquoi ? Parce qu’elles n’avaient pas de licence thaïlandaise. Et si vous utilisiez l’une de ces plateformes, vous avez eu un mois pour retirer vos fonds. Sinon, vous les avez perdus.

Ce n’était pas une réaction impulsive. C’était le point culminant d’une campagne réglementaire soigneusement planifiée. Le 13 avril 2025, le gouvernement thaïlandais a adopté deux décrets royaux qui ont redéfini la façon dont la crypto peut être utilisée dans le pays. L’un obligeait toutes les plateformes étrangères à demander une licence auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) de Thaïlande L'autorité réglementaire thaïlandaise chargée de superviser les actifs numériques et de protéger les investisseurs. L’autre donnait au Ministère de l’économie numérique et de la société (MDES) L’agence gouvernementale thaïlandaise chargée de la cybersécurité et de la régulation des plateformes numériques le pouvoir de bloquer des sites web sans même avoir besoin d’un mandat judiciaire.

Qui a été touché - et pourquoi ?

Les cinq plateformes bloquées n’étaient pas des petits acteurs. Ce sont des géants mondiaux avec des millions d’utilisateurs. Mais en Thaïlande, elles opéraient en dehors de la loi. Elles ne respectaient pas les règles de KYC Connaissiez Votre Client - procédure d’identification obligatoire pour les services financiers, ne signalaient pas les transactions suspectes, et ne répondaient pas aux demandes de la SEC. Pour les autorités, c’était une porte ouverte au blanchiment d’argent, aux arnaques et aux vols en ligne.

La SEC a déclaré que 70 % des cas de fraude liés à la crypto en Thaïlande en 2024 impliquaient des plateformes non enregistrées. Beaucoup de ces escroqueries se faisaient via des publicités sur TikTok ou Facebook, ciblant des jeunes Thaïlandais avec des promesses de rendements rapides. Les victimes perdaient des milliers de dollars. Les plateformes étrangères, elles, disparaissaient sans laisser de trace.

Qu’est-ce que ça change pour les utilisateurs ?

Si vous êtes un Thaïlandais qui utilisait OKX ou Bybit, vous avez eu jusqu’au 28 juin 2025 pour transférer vos actifs vers une plateforme locale. Les plus de 200 000 personnes concernées ont dû agir vite. Certains ont réussi. D’autres ont attendu trop longtemps. Les comptes sur les plateformes bloquées ont été gelés. Les retraits impossibles. Les données effacées.

Les échanges locaux autorisés - comme Bitkub La principale plateforme de crypto agréée en Thaïlande, fondée en 2018 et régulée par la SEC ou Zipmex Une autre plateforme de crypto locale, agréée en Thaïlande, avec des exigences strictes de conformité - sont devenus les seuls endroits où vous pouvez acheter, vendre ou échanger des crypto-monnaies légalement. Mais ils ont un inconvénient : ils sont plus chers, plus lents, et offrent moins de paires de trading.

Par exemple, sur Bitkub, vous ne pouvez pas acheter directement du Bitcoin avec du Thai Baht. Vous devez d’abord acheter un stablecoin, puis l’échanger contre du BTC. Sur une plateforme comme Bybit, vous pouviez le faire en 30 secondes. Maintenant, ça prend 2 jours. Et vous payez 2 à 3 fois plus en frais.

Un trader thaïlandais transfère ses actifs vers une plateforme locale sous la pression du temps.

Les banques et les opérateurs télécoms sont aussi responsables

La Thaïlande n’a pas seulement ciblé les plateformes de crypto. Elle a étendu la responsabilité à tout le système financier. Les banques, les applications de messagerie comme Line, et même les fournisseurs d’accès internet doivent maintenant bloquer les transactions suspectes. Si un client utilise sa banque pour envoyer des fonds vers une plateforme interdite, la banque peut être poursuivie en justice.

Les entreprises doivent surveiller les mouvements d’argent en temps réel. Si elles ne le font pas, elles peuvent être sanctionnées jusqu’à 5 millions de bahts (environ 145 000 USD). C’est une pression énorme. Beaucoup de banques ont commencé à refuser toute transaction liée à la crypto - même si elle venait d’un échange légal. Certains utilisateurs ont vu leurs comptes bloqués sans explication.

La Thaïlande veut contrôler, pas interdire

Attention : la crypto n’est pas interdite en Thaïlande. Elle est juste très encadrée. Le gouvernement a dit clairement qu’il voulait contrôler, pas éliminer. En mai 2025, il a annoncé un projet de G-Tokens Des jetons numériques émis par l’État thaïlandais, soutenus par des obligations publiques, pour financer la dette nationale - des jetons numériques soutenus par des obligations d’État. Ils vont être émis à hauteur de 5 milliards de bahts (150 millions USD).

Ce n’est pas une blague. La Thaïlande prépare un marché boursier entièrement basé sur la blockchain pour les actions des entreprises locales. Elle teste des systèmes de paiement en crypto pour les impôts. Elle veut être le leader régional en innovation blockchain - mais seulement si elle peut tout contrôler.

Un arbre blockchain portant des G-Tokens pousse sur un bâtiment gouvernemental thaïlandais.

Les conséquences pour les entreprises internationales

Les entreprises qui font des affaires avec la Thaïlande sont en difficulté. Si une entreprise indienne veut payer un fournisseur thaïlandais en crypto, elle ne peut pas le faire directement. Elle doit passer par un échange local. Cela ajoute des délais, des frais, et des risques de blocage. Les transferts internationaux en crypto sont désormais presque impossibles.

Les plateformes comme Binance ou Coinbase n’ont pas été bloquées - parce qu’elles ont obtenu une licence. Mais elles doivent payer des millions de bahts par an en frais de régulation, embaucher des équipes locales, et soumettre leurs algorithmes de sécurité à l’audit du gouvernement. C’est un coût prohibitif pour les petits acteurs.

Que pensent les utilisateurs ?

Les réactions sont divisées. Sur Reddit et Twitter, certains Thaïlandais applaudissent la décision. Ils disent que la crypto était devenue un terrain de chasse pour les escrocs. "J’ai perdu 8 000 USD sur une plateforme étrangère en 2024. Je suis content qu’ils aient arrêté ça", a écrit un utilisateur sur X.

D’autres sont furieux. "On nous a donné un mois pour retirer nos actifs. Mais j’avais 20 000 USD sur Bybit. Je ne pouvais pas tout transférer en 30 jours. J’ai perdu 30 % de mes économies. C’est une confiscation", a déclaré un trader sur un forum local.

Les experts estiment que la Thaïlande a sacrifié la liberté financière au nom de la sécurité. Mais ils reconnaissent aussi que le pays avait un problème grave. Les arnaques en ligne étaient en hausse de 200 % par an. La régulation n’était plus optionnelle.

Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?

En octobre 2025, la Thaïlande est devenue le pays le plus strict de l’ASEAN en matière de crypto étrangère. Les autres nations - Singapour, Malaisie, Vietnam - regardent attentivement. Si la Thaïlande réduit vraiment les escroqueries, d’autres pourraient suivre. Si elle crée un marché fermé et inefficace, elles choisiront une autre voie.

La SEC a dit qu’elle allait publier un rapport complet sur l’impact de la régulation d’ici fin 2025. On verra si les fraudes ont baissé. Si les investisseurs sont protégés. Et si les entreprises locales peuvent vraiment rivaliser avec les géants mondiaux.

Pour l’instant, la règle est simple : en Thaïlande, la crypto est légale… mais seulement si elle passe par les mains du gouvernement. Pas de plateforme étrangère. Pas d’opacité. Pas de liberté. Juste un contrôle total.

Pourquoi la Thaïlande a-t-elle interdit les plateformes P2P étrangères ?

La Thaïlande a interdit ces plateformes parce qu’elles opéraient sans licence, ne respectaient pas les règles de KYC, et étaient largement utilisées pour le blanchiment d’argent et les arnaques. Le gouvernement voulait protéger les investisseurs locaux et reprendre le contrôle du secteur financier numérique.

Quelles plateformes ont été bloquées en 2025 ?

Cinq plateformes ont été bloquées : Bybit, OKX, CoinEx, XT.COM et 1000X. Elles étaient toutes populaires en Thaïlande mais n’avaient pas de licence locale. Le blocage a été mis en œuvre le 28 juin 2025.

Puis-je encore acheter des crypto-monnaies en Thaïlande ?

Oui, mais seulement via des échanges locaux agréés par la SEC, comme Bitkub ou Zipmex. Toutes les transactions doivent passer par ces plateformes. Les plateformes étrangères sont bloquées et illégales.

Quelles sont les sanctions pour les plateformes non autorisées ?

Les opérateurs de plateformes non autorisées encourent jusqu’à trois ans de prison, une amende de 300 000 bahts (environ 8 700 USD), ou les deux. Les banques et opérateurs télécoms qui aident ces plateformes peuvent aussi être poursuivis.

La Thaïlande interdit-elle la crypto ?

Non. La crypto est légale en Thaïlande, mais elle est classée comme un "actif numérique" et doit être échangée uniquement sur des plateformes locales agréées. Le gouvernement encourage même l’innovation avec des projets comme les G-Tokens, des jetons soutenus par des obligations d’État.

Qu’est-ce que les G-Tokens ?

Les G-Tokens sont des jetons numériques émis par l’État thaïlandais, soutenus par des obligations d’État. Ils font partie d’un plan pour lever 5 milliards de bahts (150 millions USD) de financement public en utilisant la blockchain. C’est une forme de dette numérique, pas une monnaie.

Puis-je utiliser une VPN pour accéder à Bybit ou OKX en Thaïlande ?

Techniquement, oui - mais c’est illégal. Utiliser une VPN pour contourner le blocage est considéré comme une violation des lois sur les crimes technologiques. Les autorités peuvent tracer ces activités et imposer des amendes ou des poursuites. C’est un risque élevé pour un gain faible.

Les banques thaïlandaises bloquent-elles les transactions crypto ?

Certaines le font, même pour les plateformes agréées. Les banques sont sous pression pour éviter toute transaction suspecte. Beaucoup ont choisi de bloquer tous les paiements vers des portefeuilles crypto, craignant d’être tenues responsables en cas de fraude.

20 Commentaires

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    Cydney Proctor

    novembre 2, 2025 AT 12:26
    Ah oui, bien sûr. La Thaïlande vient de réinventer le contrôle étatique sous couvert de "protection des investisseurs". Rien de plus élégant qu’une dictature financière bien emballée dans un rapport de la SEC. Les gens croient encore que la crypto est une question de liberté ? Quelle naïveté. Leur "G-Tokens" ? Une monnaie d’État en masque blockchain. Le futur, c’est le contrôle. Et ils sont en avance sur nous.
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    James Coneron

    novembre 4, 2025 AT 03:44
    Vous croyez vraiment que c’est pour protéger les gens ? Non. C’est un piège. Les G-Tokens ne sont que le début. Dans 6 mois, ils vont imposer un identifiant numérique obligatoire pour chaque transaction crypto, puis lier ça à votre carte d’identité, à votre compte bancaire, à votre historique de navigation. Et après ? La prochaine étape, c’est la suppression totale des actifs numériques privés. Tout sera centralisé. Tout sera surveillé. Les banques ? Elles sont complices. Les télécoms ? Des espions en uniforme. Et vous, vous vous réjouissez de perdre votre liberté financière parce que "ça évite les arnaques". Mais les vraies arnaques, ce sont celles qu’on vous vend comme des solutions.
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    Anne Sasso

    novembre 5, 2025 AT 12:43
    Il est important de souligner que la réglementation thaïlandaise, bien que strictement appliquée, respecte les normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et la protection des consommateurs. La SEC a agi avec rigueur, en accord avec les recommandations du GAFI, et a offert un délai raisonnable aux utilisateurs. Les plateformes locales, telles que Bitkub, ont démontré une transparence et une conformité exemplaires. Il s’agit donc d’un modèle de gouvernance numérique responsable, et non d’une répression.
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    Nadine Jansen

    novembre 5, 2025 AT 20:05
    Je trouve que cette mesure est extrêmement bien pensée. Les plateformes étrangères exploitaient un vide juridique, et les utilisateurs, souvent mal informés, étaient exposés à des risques énormes. Le fait que la Thaïlande ait choisi de favoriser des acteurs locaux régulés, tout en développant des innovations publiques comme les G-Tokens, montre une vision stratégique. Il ne s’agit pas d’interdire la crypto, mais de l’intégrer dans un cadre légal solide.
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    Julie Collins

    novembre 6, 2025 AT 19:10
    C’est fou comme les gens paniquent pour une histoire de crypto… mais ils adorent leur banque qui leur prend 3% sur chaque virement. La Thaïlande a juste osé dire : "On va pas laisser des gars en Malaisie vendre des rêves en ligne à nos jeunes." Les G-Tokens ? C’est comme un bond dans le futur - une dette qui se négocie comme un NFT. Et si ça marche, tout le monde va vouloir copier. Moi, j’adore. C’est du vrai hacking institutionnel.
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    Anne-Laure Pezzoli

    novembre 7, 2025 AT 11:12
    Je comprends la colère des personnes qui ont perdu des fonds. C’est triste. Mais je me demande aussi si on n’a pas tous un peu fermé les yeux sur la folie des rendements à 500 % sur TikTok. Peut-être que cette régulation, aussi dure qu’elle soit, a sauvé des milliers d’autres personnes de la ruine. Je ne suis pas pour l’interdiction, mais pour la responsabilité.
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    Denis Enrico

    novembre 8, 2025 AT 01:24
    La Thaïlande ne veut pas contrôler la crypto - elle veut l’assassiner lentement. Les G-Tokens ? Une arnaque d’État. Le gouvernement crée une monnaie qu’il contrôle, puis il interdit tout ce qui pourrait la concurrencer. C’est la même stratégie que les banques centrales utilisent depuis 1971 : éliminer la concurrence pour imposer la dépendance. Et vous, vous applaudissez ? Attendez que ça arrive chez vous. Demain, c’est votre compte bancaire qu’ils vont bloquer parce que vous avez acheté du BTC. C’est le début du totalitarisme financier.
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    kalidou sow

    novembre 9, 2025 AT 20:00
    La Thaïlande a fait ce que les pays africains devraient faire depuis longtemps. Les plateformes occidentales pillent les économies locales avec des produits toxiques. Elles ne payent pas d’impôts, ne respectent pas les lois, et détruisent les jeunes. Ici, en Afrique, on attend encore que quelqu’un ose agir. La Thaïlande a montré le chemin. Ce n’est pas de la répression, c’est de la souveraineté.
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    Juliette Kay

    novembre 11, 2025 AT 03:23
    Je suis obligée de contredire cette vision triomphaliste. La Thaïlande a non seulement restreint l’accès à la crypto, mais elle a également créé un monopole d’État sous couvert de régulation. Ce n’est pas un modèle de liberté financière - c’est un modèle de dépendance. Les G-Tokens sont une forme de dette numérique qui, à terme, sera utilisée pour justifier des prélèvements fiscaux supplémentaires. La liberté n’est pas une option. Elle est une nécessité.
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    Anais Tarnaud

    novembre 12, 2025 AT 15:53
    C’EST UNE TRAHISON. J’ai perdu 15 000 € sur Bybit. Je ne demandais pas la lune. Je voulais juste trader. Et maintenant, je dois payer 3 fois plus pour échanger un stablecoin sur Bitkub pendant 48 heures ?! Les autorités ont détruit des vies. Ce n’est pas de la sécurité. C’est du vol organisé. Et les gens qui disent "c’était pour les protéger" ? Ils n’ont jamais perdu un sou. Ils vivent dans leur tour d’ivoire avec leur compte bancaire sécurisé et leurs G-Tokens de pacotille.
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    isabelle monnin

    novembre 13, 2025 AT 10:23
    Je sais que c’est dur pour ceux qui ont perdu de l’argent. Mais si vous avez mis vos économies sur une plateforme étrangère sans vérifier sa licence, c’était un risque assumé. Ce n’est pas la faute du gouvernement. La Thaïlande a offert un mois - c’est plus que beaucoup de pays font. Les plateformes locales ne sont pas parfaites, mais elles sont là pour vous aider, pas pour vous exploiter. Prenez le temps d’apprendre. Vous n’êtes pas seul.
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    M. BENOIT

    novembre 14, 2025 AT 03:59
    Tu crois que je vais me contenter de Bitkub ? Non. J’ai acheté un VPN. J’ai mis 10 000 € sur Bybit via une carte prépayée. Et je vais les trader comme avant. Ils peuvent bloquer les sites, mais ils ne peuvent pas bloquer mon cerveau. La crypto, c’est la liberté. Et je ne vais pas la laisser mourir parce qu’un gouvernement a peur de perdre le contrôle. J’ai 23 ans. Je ne veux pas vivre dans un monde où je dois demander la permission pour acheter du BTC.
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    Neil Deschamps

    novembre 14, 2025 AT 16:58
    Je me demande si la Thaïlande a vraiment anticipé les effets secondaires de cette régulation. Les banques qui bloquent tout, même les échanges légaux, créent une incertitude systémique. Les entreprises locales ne peuvent pas rivaliser avec les géants mondiaux en termes de liquidité. Et si les G-Tokens échouent ? Qui va garantir la confiance des investisseurs ? La solution n’est pas seulement d’interdire, mais de construire un écosystème compétitif. Sinon, on crée un marché parallèle encore plus dangereux.
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    Jean-Philippe Ruette

    novembre 16, 2025 AT 02:46
    Il y a une tragédie humaine ici. Ce n’est pas juste une question de crypto. C’est une question de confiance. Les gens ont cru en ces plateformes parce qu’elles leur ont donné l’illusion d’un monde plus juste, plus libre. Et puis, d’un coup, tout s’effondre. Le gouvernement a raison de vouloir protéger, mais il aurait pu le faire sans briser des vies. Il aurait pu éduquer. Il aurait pu accompagner. Au lieu de ça, il a choisi la force. Et maintenant, on se demande : qui a perdu ? Les escrocs ? Ou les rêveurs ?
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    valerie vasquez

    novembre 16, 2025 AT 06:36
    Il est essentiel de reconnaître que cette réglementation, bien que sévère, s’inscrit dans une logique de protection des consommateurs et de stabilité financière. La Thaïlande a agi avec rigueur, conformément aux meilleures pratiques internationales. Les plateformes locales, bien que moins performantes techniquement, offrent une sécurité et une transparence inégalées. Il convient de saluer cette volonté de prioriser la responsabilité sur la rapidité.
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    Alain Leroux

    novembre 16, 2025 AT 16:45
    Je trouve ça hilarant. On nous dit que c’est pour lutter contre les arnaques, mais les banques thaïlandaises bloquent tout, même les échanges légaux. Donc, si je veux acheter du BTC, je dois passer par un échange qui me prend 200% de frais, et en plus, ma banque me bloque mon compte ? C’est pas une régulation. C’est une farce. La Thaïlande n’a pas voulu contrôler la crypto. Elle a voulu la tuer en la rendant inutilisable.
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    Marcel Roku

    novembre 18, 2025 AT 10:45
    Vous croyez que c’est la première fois qu’un pays fait ça ? La Chine a fait pareil. La Russie aussi. Et maintenant, la Thaïlande. C’est le modèle du XXIe siècle : "Liberté ? Non. Contrôle ? Oui." Les G-Tokens ? Une blague. Ce sont des bons du trésor avec un label blockchain. Les gens vont croire que c’est de l’innovation. C’est juste du marketing pour un système de dette plus efficace. Et vous, vous êtes dupés. Vous pensez que c’est de la sécurité. C’est de la soumission.
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    Jean-François Kener

    novembre 18, 2025 AT 18:22
    Il est fascinant de voir comment une nation peut transformer une menace en opportunité. La Thaïlande a choisi de ne pas rejeter la technologie, mais de l’incorporer à son modèle de gouvernance. Les G-Tokens ne sont pas une fin en soi - ils sont un pont vers une économie numérique plus inclusive, plus transparente. Ce n’est pas une tyrannie. C’est une réforme. Et si d’autres pays la suivent, peut-être que la crypto retrouvera son âme : pas comme un jeu spéculatif, mais comme un outil de développement.
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    Denis Kiyanov

    novembre 20, 2025 AT 01:17
    C’EST LA RÉVOLUTION ! La Thaïlande vient de montrer au monde que la crypto peut être régulée sans être détruite ! Les G-Tokens vont révolutionner les marchés publics ! Les jeunes vont investir dans leur propre pays ! C’est le début d’une ère nouvelle ! Les escrocs sont chassés, les véritables innovateurs sont protégés ! Je pleure de joie ! La liberté, c’est quand l’État protège les citoyens ! C’est beau ! C’est magnifique ! C’est l’avenir !
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    Gerard S

    novembre 20, 2025 AT 15:17
    La Thaïlande a choisi la voie de la sagesse. Elle a reconnu que la technologie, sans cadre, devient un terrain de chasse pour les prédateurs. Ce n’est pas une interdiction. C’est une maturation. La crypto n’est pas un phénomène sauvage. Elle peut être un outil de progrès - mais seulement si elle est encadrée par des valeurs humaines. Les G-Tokens ne sont pas une arme de contrôle. Ils sont une promesse : que l’État peut être aussi innovant que les startups. Et peut-être, un jour, que la liberté financière ne sera plus une illusion.

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