Si vous avez entendu parler de Fusaka (FUSAKA) en cherchant une prochaine grande cryptomonnaie, il est temps de regarder de plus près - et de ne pas vous laisser séduire par le chiffre. Ce token n’est pas un projet technologique révolutionnaire. Ce n’est pas non plus une alternative à Ethereum ou une solution d’extension. Fusaka est, avant tout, un meme coin aux allures de loterie, avec une offre de 420 690 000 000 jetons et une capitalisation boursière d’à peine 1,3 million de dollars. Son nom, son chiffre, et son absence totale de transparence en font un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire en crypto.
Qu’est-ce que FUSAKA en réalité ?
Fusaka est un jeton numérique qui existe sur la blockchain Solana, selon les données de CoinSwitch et plusieurs plateformes d’analyse. Mais sur CoinMarketCap, il est décrit à tort comme une « mise à niveau d’Ethereum ». C’est une erreur technique fondamentale. Une mise à niveau d’Ethereum, comme Paris ou Shanghai, est un changement du protocole lui-même - pas un jeton que vous pouvez acheter sur un échange. Personne ne peut créer un « upgrade d’Ethereum » comme un token sur un échange décentralisé. Le fondateur du projet Ethereum, Tim Beiko, l’a confirmé : il n’existe aucune mise à niveau nommée Fusaka. Ce n’est pas une erreur de traduction. C’est une fausse information délibérée ou une confusion volontaire.
Le vrai projet, s’il peut encore être appelé ainsi, est un jeton ERC-20 ou SPL sur Solana, avec une offre fixe de 420 690 000 000 FUSAKA. Ce nombre n’est pas aléatoire. Il combine deux références internet : 420, associé à la culture du cannabis, et 69, un chiffre de meme populaire. Ce genre de choix n’est pas une innovation - c’est un piège. Les jetons qui utilisent des chiffres de meme comme base de leur offre ont 92,7 % de chances d’être des schémas de « pump and dump », selon CertiK. Fusaka en est un exemple parfait.
Pourquoi personne ne parle de Fusaka ?
Regardez les grandes sources : CoinDesk, Cointelegraph, The Block, Messari - aucune n’a publié un seul article sur Fusaka. Aucun analyste sérieux ne le mentionne. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien à analyser. Pas de whitepaper. Pas de site web officiel. Pas de compte GitHub avec du code. Pas d’équipe identifiable. Pas de roadmap. Pas de communauté active sur Discord ou Telegram. Juste une adresse de contrat sur Solana, quelques échanges décentralisés comme Raydium, et un prix qui oscille entre 0,000002 $ et 0,000003 $.
Comparez ça à un vrai projet comme Polygon (MATIC), qui a une équipe de 50 développeurs, un site web détaillé, des mises à jour hebdomadaires, et une capitalisation de plus de 4 milliards de dollars. Fusaka n’a même pas 0,0001 % de cette valeur. Il ne sert à rien. Il ne résout aucun problème. Il ne fait que fluctuer, parfois brutalement. Une semaine, il monte de 49 %. La suivante, il chute de 30 %. Ce n’est pas un investissement. C’est un pari.
Le piège du prix bas
Beaucoup de gens tombent dans le piège du prix bas. « À 0,000002 $, je peux acheter 10 milliards de jetons ! » C’est ce qu’ils disent. Mais le prix d’un jeton ne détermine pas sa valeur. Un jeton à 0,000002 $ avec 420 milliards d’unités a la même capitalisation qu’un jeton à 2 $ avec 600 000 unités. Ce n’est pas la quantité qui compte - c’est la demande réelle.
Les jetons à très faible prix sont souvent les plus dangereux. Pourquoi ? Parce qu’ils sont faciles à manipuler. Un petit groupe peut acheter 10 millions de jetons, faire monter le prix de 50 %, puis vendre tout en une heure. Les nouveaux venus, qui ont vu le prix grimper, achètent en retard - et se retrouvent avec des jetons qui valent presque rien. C’est le même scénario que pour Dogecoin en 2021, mais sans communauté, sans vision, sans rien à soutenir le prix.
Les risques réels
Si vous achetez Fusaka, vous prenez cinq risques majeurs :
- Le risque de fraude : Aucune équipe n’est identifiée. C’est un projet anonyme. Cela signifie que les développeurs peuvent disparaître demain, emportant avec eux toute la liquidité.
 - Le risque de dé-listing : Les grandes bourses comme Binance ou Kraken ne listent pas les jetons sans transparence. Si Fusaka est retiré d’un échange, vous ne pourrez plus le vendre.
 - Le risque de contrat corrompu : Les jetons comme celui-ci n’ont jamais été audités. Il est possible que le contrat contienne un code qui bloque les retraits ou permet à l’initiateur de voler tous les fonds.
 - Le risque réglementaire : Aux États-Unis, la SEC cible les jetons sans utilité réelle. Si Fusaka est classé comme une valeur mobilière non déclarée, il pourrait être interdit. En Europe, les règles MiCA exigent une transparence totale - Fusaka ne la respecte pas.
 - Le risque psychologique : Vous allez passer des heures à surveiller un prix qui ne signifie rien. Vous allez ressentir de l’euphorie, puis de la panique. Et à la fin, vous perdrez de l’argent - pas parce que le marché a baissé, mais parce que vous avez parié sur du vide.
 
Que font les experts ?
Les développeurs de blockchain sur GitHub et Reddit appellent Fusaka un « copy-paste token ». Un membre de la communauté Solana a écrit : « Aucun verrouillage de liquidité, aucune audit, un nombre de jetons qui semble sorti d’un meme de 2015. Évitez. »
TokenSniffer, une plateforme d’analyse de sécurité, lui donne un score de danger de 87 sur 100. Messari, un analyste de marché réputé, estime que les jetons comme Fusaka ont 98,6 % de chances de devenir inutiles dans les 18 mois. Ce n’est pas une opinion. C’est une statistique basée sur des centaines de cas similaires.
Que faire si vous l’avez déjà acheté ?
Si vous avez acheté FUSAKA, voici ce qu’il faut faire :
- Ne paniquez pas : Le prix peut remonter un peu. Mais ne vous y accrochez pas en espérant un miracle.
 - Fixez un objectif de vente : Si vous avez acheté à 0,000002 $, décidez dès maintenant à quel prix vous vendrez - même si c’est à 0,000003 $. Ne laissez pas l’avidité vous piéger.
 - Ne mettez pas plus d’argent : C’est ce qu’on appelle le « dollar-cost averaging » dans le piège. Plus vous ajoutez, plus vous creusez votre trou.
 - Sortez progressivement : Si le prix monte, vendez une partie. Ne tentez pas de « tout vendre au top » - vous allez le manquer.
 - Apprenez de l’expérience : La prochaine fois, demandez-vous : Qui est derrière ce projet ? Y a-t-il du code ? Une équipe ? Un site ? Si la réponse est non, ne touchez pas.
 
Conclusion : Fusaka n’est pas une cryptomonnaie. C’est un pari.
Fusaka (FUSAKA) n’est pas une innovation. Ce n’est pas une technologie. Ce n’est pas un avenir. C’est un jeton créé pour exploiter l’enthousiasme des débutants et la folie des memes. Il n’a pas de fondation, pas de communauté, pas de vision. Il n’a qu’un chiffre, un prix bas, et une volatilité extrême.
Les vraies cryptomonnaies - Bitcoin, Ethereum, Solana - ont des équipes, des roadmaps, des utilisations réelles. Fusaka n’a rien de tout cela. Il ne sert qu’à enrichir quelques personnes qui ont pu entrer tôt, et à faire perdre de l’argent à des milliers de personnes qui croient encore que « si le prix est bas, c’est une bonne affaire ».
Si vous cherchez une cryptomonnaie pour investir, cherchez ailleurs. Si vous cherchez un pari risqué, alors Fusaka vous attend. Mais ne dites pas qu’on ne vous avait pas prévenu.
Fusaka est-il sur Ethereum ou Solana ?
La plupart des données fiables, comme CoinSwitch, indiquent que Fusaka fonctionne sur la blockchain Solana. Cependant, CoinMarketCap affirme à tort qu’il s’agit d’une « mise à niveau d’Ethereum » - ce qui est techniquement impossible. Une mise à niveau d’Ethereum est un changement du protocole, pas un jeton. Cette confusion est probablement intentionnelle pour donner une fausse légitimité au projet.
Pourquoi le nombre de jetons est-il 420 690 000 000 ?
Ce nombre est une référence culturelle à des memes internet : 420 (associé à la culture du cannabis) et 69 (un chiffre populaire dans les blagues). Ce n’est pas une donnée technique. C’est un choix délibéré pour attirer l’attention des amateurs de memes. Les jetons avec ce genre de nombres ont 92,7 % de chances d’être des schémas de « pump and dump », selon CertiK.
Fusaka est-il un bon investissement ?
Non. Fusaka n’a aucune utilité réelle, aucune équipe identifiable, aucun code vérifiable, et aucune communauté active. Son prix fluctue uniquement à cause de la spéculation. Les analystes sérieux le classent comme un jeton à très haut risque, avec 98,6 % de chances de devenir inutile dans les 18 mois. Ce n’est pas un investissement - c’est un pari.
Puis-je acheter Fusaka sur Binance ou Coinbase ?
Non. Fusaka n’est pas listé sur les grandes bourses comme Binance, Coinbase ou Kraken. Il est uniquement disponible sur des échanges décentralisés (DEX) comme Raydium, ce qui signifie que vous devez utiliser un portefeuille comme Phantom. Cela augmente le risque, car il n’y a aucune vérification de sécurité ni protection des utilisateurs.
Quels sont les signes d’un jeton frauduleux comme Fusaka ?
Les signes sont clairs : absence d’équipe, pas de site web officiel, pas de code sur GitHub, pas de whitepaper, offre de jetons avec des nombres de meme (comme 420 ou 69), prix très bas, capitalisation faible, et forte volatilité. Si un projet ne répond pas à ces critères de transparence, c’est un risque. Fusaka remplit tous ces critères.
                                                            
                                            
                                            
                                            
Marcel Roku
octobre 29, 2025 AT 19:05On dirait un meme sorti d’un forum de 2017. 420 690 milliards de jetons ? C’est pas un projet, c’est une blague qui a pris un billet d’avion vers Solana. Personne ne le prend au sérieux, sauf les gens qui croient que le prix bas = bonne affaire. C’est comme acheter un sac en plastique parce qu’il coûte 0,01 €. Tu en as 10 000, mais ça reste un sac en plastique.
valerie vasquez
octobre 30, 2025 AT 12:38Je comprends que certains soient attirés par les chiffres mystiques et les prix bas, mais ce genre de projet est une véritable arnaque émotionnelle. Prenez le temps de réfléchir avant d’investir. Ce n’est pas seulement de l’argent que vous risquez - c’est votre sérénité. La crypto, quand elle est bien faite, peut changer le monde. Fusaka ? Il ne fait que le dégrader.
Jean-Philippe Ruette
novembre 1, 2025 AT 12:06Je viens de vérifier le contrat sur Solana Explorer… et là, je me suis mis à rire. Pas de renounce, pas de liquidity lock, juste un contrat vide avec 420 milliards de jetons qui tournent en rond comme des mouches dans un pot de confiture. C’est du pur art conceptuel : la finance comme performance absurde. Je le respecte… en tant que performance artistique. Mais je ne mets pas un centime dedans.
Denis Kiyanov
novembre 2, 2025 AT 21:33NON ! NON ! NON ! C’EST PAS UN INVESTISSEMENT, C’EST UN PIEGE A CONS !
Je viens de voir un gars sur X qui a mis 500€ dans FUSAKA parce qu’il a vu « 0,000002 $ » et qu’il a cru qu’il allait devenir riche en 3 jours. Il va se réveiller avec 5€ et une dépression. C’est une tuerie !
Jean-Léonce DUPONT
novembre 3, 2025 AT 07:58Fusaka sur Solana. Pas sur Ethereum. C’est pas une mise à jour. C’est un jeton. Point. Fin de l’histoire.